Le massage personnalisé : tellement adaptable !
Relaxation. Yves Rebilly est masseur. Attention, pas “simple” masseur. En effet, le praticien n’a pas une seule technique de base pour chaque patient. Son leitmotiv : personnaliser, s’adapter aux besoins des personnes qui viennent le voir.
« Je travaille autant avec des sportifs qu’avec des personnes âgées, ou encore des personnes fragilisées », entame Yves Rebilly. Rencontré lors du Salon bien-être de Langres (jhm quotidien du 27 novembre), le masseur explique que ses techniques de relaxation ne sont pas forcément connues et privilégiées par tous. En dépit du fait qu’il intervient dans une seule optique “bien-être”, et non médicale, elles peuvent soulager nombre de tensions et douleurs.
Pour ses rendez-vous, Yves se déplace chez ses patients, emmenant avec lui tout son matériel (fauteuils, lampes, musique) pour créer une ambiance cocooning et reposante. « C’est une bonne façon de faire, selon moi. A la fin du massage, le client est généralement endormi et il ne pourrait pas forcément prendre la route dans cet état », sourit-il. Même s’il ne ferme pas la porte à l’idée, peut-être, un jour, d’ouvrir un cabinet pour accueillir ses patients.
Personnalisation, le mot-clé
« Si vous vous faites masser dix fois, aucune des séances ne sera la même », argue Yves Rebilly. En effet, l’objectif est d’apporter un moment de bien-être, de confort, de réconfort même à ses patients. Il y a différentes possibilités : le massage californien, déjà. Son intérêt est de détendre en profondeur. « C’est quelque chose de très englobant, lent et cocooning ; la détente par excellence ».
Autrement, il y a le massage suédois, plus dynamique, « à la recherche des tensions, des nœuds pour les assouplir et les diminuer ». Yves Rebilly pratique aussi le “Deep Tissue”, lent et profond, qui se marie bien avec le massage de sportifs, du fait qu’il assouplit et réoxygène les canaux lymphatiques. L’avantage de toutes ces techniques ? « Très peu de contre-indications ! Je ne masse pas les gens qui ont des pathologies graves ».
Le masseur ajoute : « En revanche, il m’est déjà arrivé de me rendre au CGFL de Dijon, pour y masser des patients atteints de cancer. Leur apporter un moment de réconfort, ça fait plaisir, ça montre qu’on devrait inclure davantage de moments de ce type dans les parcours de soins ».
Yves Rebilly explique ensuite que le toucher est le premier et le dernier sens que l’humain a, d’où l’intérêt de chercher cette réconciliation avec le corps, parfois nécessaire. En plus, Yves pratique le massage par le poids de son corps, qui lui permet de ne pas se fatiguer démesurément, et ainsi pouvoir enchaîner les rendez-vous.
Des rendez-vous qu’il pratique jusqu’au festival du Chien à plumes, au sein de la “Pause loisir du Chien”. Et ses massages s’offrent : en cadeau, sous forme de bons.
De notre correspondant Roman Kennel