Le lycée Pisani va expérimenter le photovoltaïque
La société Réservoir Sun va payer, installer puis exploiter trois centrales photovoltaïques d’une puissance totale de 1071 kWc.
Parfois, on parle un peu de la Haute-Marne durant les plénières de la Région. La rénovation prévue de la gare de Saint-Dizier a été citée par Jean Rottner dans son discours liminaire… Mais il a été plus longuement question du lycée agricole Pisani de Chaumont. En effet, une longue discussion a eu lieu autour de l’ambition du Grand Est d’inscrire ses lycées dans la transition écologique. C’est ce que la Région appelle les lycées verts. Les lycées de la Région vont devenir les figures de proue de la transition avec notamment l’installation de panneaux photovoltaïques par le biais d’un partenariat public-privé. Et c’est le lycée Pisani de Chaumont qui va être l’établissement pilote de cette expérimentation. L’opération s’appelle Solar’Est. On en apprend un peu plus sur le site de la Région.
Elle engage un vaste programme de solarisation de 1100 toitures de bâtiments et de 85 espaces de stationnement sur son parc immobilier (soit une surface potentielle de 1,5 million de mètres carrés de panneaux photovoltaïques).
Ce programme implique en amont des opérations de rénovation thermique afin que toutes les toitures concernées performent dès à présent comme attendu pour 2050.
La Région a lancé un Appel à manifestation d’intérêt au lycée agricole Edgard Pisani à Chaumont. La société Réservoir Sun y a répondu et une convention d’occupation temporaire a été approuvée par les élus le 27 janvier.
Objectif : la mise à disposition des toitures et espaces de stationnement du lycée pour que Réservoir Sun puisse payer, installer puis exploiter trois centrales photovoltaïques d’une puissance totale de 1071 kWc. Les panneaux solaires seront produits dans le Grand Est.
Cette opération aura des impacts à la fois environnementaux et financiers : La production de 1220 MWh/an d’énergie renouvelable locale équivalent à la consommation moyenne de 252 foyers, ou trois fois plus que la consommation annuelle de l’ensemble du lycée ; 70 tonnes de CO2/an en moins émises dans l’atmosphère.
Des recettes fiscales au niveau local pour les EPCI, commune et département d’implantation, en l’occurrence Chaumont et la Haute-Marne, estimées à 176 000 € sur 30 ans.