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Le jour de gloire de Colombey

Les joueurs de Colombey, qui ont joué dimanche contre les stars du Variétés Club de France, sont unanimes : la journée du 6 juin 2021 « restera un très, très beau moment, pour toujours », « cela restera gravé à tout jamais ».

A un peu plus d’une heure du coup d’envoi entre le Colombey FC et le Variétés Club de France, Maxime Aignelot et ses hommes font leur entrée sur la pelouse du stade des Primevères, bientôt baptisé stade Charles-de-Gaulle. En attendant les stars et pendant que les 1 000 privilégiés prennent place dans la tribune, Tony Aubain et ses partenaires se répartissent sur les différents terrains mis en place, pour jouer avec les jeunes du Groupement Ouest 52.
Leur seconde apparition est synonyme d’échauffement, les stars du Variétés Club de France, eux, arrivent au stade. Le coup d’envoi, initialement prévu à 15 h, sera retardé, même si Laurent Blanc et ses camarades font un échauffement des plus réduits. Il y a en effet l’entrée des deux équipes, accompagnées par les jeunes du club, les différents discours, le baptême du stade avec le triple ballon d’or, Michel Platini, la remise d’un chèque de
50 000 euros pour la Fondation Anne de Gaulle (accueil et accompagnement des personnes en situation de handicap), un spectacle pyrotechnique, la présentation des deux équipes par le journaliste et homme de télé, Dominique Grimault. Et puis, enfin, Patrick Lhermitte, ex-arbitre international, siffle le début de la rencontre.

Thomas Marion premier buteur

Une entame des locaux pied au plancher, tout en appliquant les consignes de leur entraîneur, Maxime Aignelot. « Je leur ai demandé de respecter les spectateurs, de ne pas surjouer et de faire la vedette. Les vedettes, on jouait contre eux ! » Des vedettes malmenées, la jeunesse de Colombey mettant à mal des joueurs qui n’ont plus leurs jambes de vingt ans.
Mais lorsque l’on joue devant autant de monde, face à de tels joueurs, au moment de conclure, les jambes tremblent un peu, les têtes manquent de puissance. A cela s’ajoute un Gaëtan Huard encore très en verve dans son but et de nombreuses occasions sont non concrétisées.

Retrouvez toutes les photos de la journée

Jusqu’à ce que Thomas Marion inscrive le premier but de la rencontre, le premier sur la pelouse du stade Charles-de-Gaulle ! « Sur un corner, la balle arrive à l’entrée de la surface », explique le buteur. « Kenny Paintendre frappe, le gardien relâche et je suis. » Aussi simple que ça ! « Je suis très satisfait d’avoir marqué contre une telle équipe », ajoute Thomas Marion.

Roman Gérard ne tremble pas

Si le score à la pause est de parité, l’ex-Rennais Frédéric Piquionne ayant fait parler sa pointe de vitesse (1-1), la seconde période sera plus délicate pour les hommes de Maxime Aignelot. « Lorsqu’ils ont aligné une équipe avec une forte moyenne d’âge, cela a été. En revanche, quand ils ont aligné leurs joueurs de 40 ans, cela a été plus dur ! » Laurent Batlles, Benjamin Nivet et consorts ont ajouté cinq autres buts.
Mais les joueurs de Colombey n’ont pas baissé les bras, obtenant un penalty, pour une faute de l’ex-Troyen et ex-Lyonnais Jérémie Bréchet. Roman Gérard, le tireur, raconte : « J’ai discuté avec Gaëtan Huard pour qu’il me laisse marquer, mais il m’a dit de tenter ma chance. J’ai alors demandé à Benoît Cheyrou si je pouvais tenter une Panenka, mais il m’a répondu que le gardien allait rester au centre. Je me suis alors concentré sur le ballon », trompant le gardien du VCF. « Ce n’est pas tous les jours que l’on marque un but à Gaëtan Huard », ajoute le buteur. « Cela a une saveur particulière. C’est trop cool de jouer devant autant de monde. »
Au coup de sifflet final, place aux photos, aux autographes, aux discussions, avec les stars, avant qu’elles ne retournent à leurs obligations aux différents coins de France, d’Europe, voire du monde, pour Laurent Blanc, notamment, qui repart à… Doha !
Les joueurs de Colombey, eux, vont retrouver leur quotidien et préparer leur prochaine saison, en Départemental 3. « Ce match de gala nous a permis de refouler le terrain avant tout le monde », déclare Julien Nascimento. « Contrairement aux autres, on a pu s’entraîner. Nous sommes des privilégiés et c’est peut-être un avantage sur les autres. » Réponse à la rentrée.
Chaque chose en son temps, place aux souvenirs de « ce moment gravé à tout jamais. » Et Julien Nascimento de conclure : « cela n’arrivera peut-être qu’une seule fois. On n’oubliera pas ! »
Yves Tainturier

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