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Tour de France : le jackpot pour Colombey-les-Deux-Eglises !

Le Tour de France arrivera à Colombey-les-Deux-Eglises, le samedi 6 juillet, 
comme annoncé mercredi 25 octobre à Paris.

Le Tour de France passera par la Haute-Marne et aura le privilège d’avoir une arrivée à Colombey-les-Deux-Eglises, le samedi 6 juillet, lors de la 8e étape du 111e Tour de France, dévoilé mercredi 25 octobre, à Paris. Une magnifique surprise pour les Haut-Marnais, la dernière arrivée dans le département datant de 2003… Et une belle vitrine pour la Haute-Marne.

L’information n’avait pas fuité sur les réseaux sociaux. Si une arrivée était possible, d’après plusieurs médias, finalement, le Conseil départemental, qui était notamment représenté par son président, Nicolas Lacroix, Mokhtar Kahlal, vice-président, accompagné entre autres du maire de Colombey-les-Deux-Eglises, Pascal Babouot, avait gardé le silence jusqu’à mercredi matin.

Et ces responsables pouvaient avoir le sourire : Colombey-les-Deux-Eglises, village emblématique du Général de Gaulle, de 400 habitants, accueillera l’arrivée de la 8e étape, le samedi 6 juillet, après 176 kilomètres, avec un départ à Semur-en-Auxois, en Côte-d’Or, un passage par le Sud-Ouest du département, avec notamment la cité Préfecture, Chaumont. L’arrivée sera située au niveau du gîte “La halte du Général” et de la maison de champagne Péligri. Là même où les coureurs s’étaient arrêtés, en 1960, pour saluer le Général. Un beau symbole !

Hormis le centenaire du Tour, en 2003, avec un contre-la-montre entre Joinville et Saint-Dizier, première étape complète en Haute-Marne, la Grande boucle n’a pour l’heure été que de passage, en 1960, 2009 et 2017, dans le sud du département, et en 1925, 1949, 1974, 1987 et 2025 pour la partie nord.

Forcément, les sourires étaient de mise car les édiles se sont battus pour convaincre Christian Prudhomme et les organisateurs de la 111e Grande boucle. « C’est une grande joie pour les Haut-Marnais. Nous y sommes arrivés. J’étais venu, il y a trois ans, reconnaître une étape du Tour à Champagnole. On va vivre une belle étape. Cela fait trois ans que l’on prépare cette candidature. On est fiers et heureux. C’est un honneur pour Colombey-les-Deux-Eglises, petite commune, un village historique, qui va accueillir l’arrivée d’une étape de cette course mythique. On va mobiliser les équipes et on sera prêts le 6 juillet. Les images de Colombey-les-Deux-Eglises seront belles », a déclaré Nicolas Lacroix.

« Une joie et une fierté » pour les élus

« Après le Variétés Club de France, en 2021, Paris-Troyes, que nous avons pour cinq ans, que l’on voudrait faire baptiser Colombey-Troyes, c’est une apothéose pour Colombey-les-Deux-Eglises. Il y eu du travail, de la persévérance, avec Nicolas Lacroix, qui a rencontré Christian Prudhomme, qui est gaulliste, un homme de parole et de convictions, il y a trois ans, dans le Jura. C’est un rêve qui se réalise. Il y a un “barnum” autour du passage du Tour, avec la caravane, les podiums, proches de la Croix de Lorraine, près de 1 200 personnes qui vont investir les lieux. Cela sera aussi le 80e anniversaire des débarquements, Colombey-les-Deux-Eglises ayant été libéré fin août. C’est une joie et aussi une fierté d’accueillir l’arrivée de la 8e étape à Colombey », s’enthousiasme le maire de Colombey-les-Deux-Eglises.

Le Tour est l’une des manifestations les plus populaires au monde et Nicolas Lacroix « l’a bien compris en se battant pour l’avoir et en l’obtenant. Il souhaite l’offrir aux Haut-Marnais et je l’en remercie. Cette étape a beaucoup de sens, et surtout historique. Franchement, je n’aurais jamais imaginé que le Tour s’arrêterait un jour, dans ce petit village de 400 habitants. Cet événement va faire rayonner le territoire de manière extraordinaire », prolonge Pascal Babouot, comblé.

Un passage du Tour qui interviendra une dizaine de jours à peine après le passage de la flamme olympique, le 28 juin. Pascal Babouot n’en veut pas aux détracteurs, mais il tient à préciser les choses. « Cela coûte 150 000 €, mais le delta des retombées est grosso modo de un pour dix. Le Conseil départemental paye et investit, avec des retombées locales sur les hôtels, les restaurants, les commerces et médiatiques, avec une exposition extraordinaire. C’est un investissement », poursuit le maire, forcément très heureux de cette nouvelle.

Cela sera à n’en pas douter une grande fête populaire, en plus un samedi, juste avant les Jeux olympiques de Paris. Un moment qui restera gravé dans les mémoires haut-marnaises. Le meilleur coup de projecteur possible pour une bonne partie de la Haute-Marne traversée et pour Colombey. Vive le Tour en Haute-Marne !

Nicolas Chapon

n.chapon@jhm.fr

Questions à Thierry Gouvenou (directeur de course)

« Colombey va marquer l’édition 2024 »

Thierry Gouvenou, le directeur de course du Tour de France, revient sur l’étape qui arrivera à Colombey-les-Deux-Eglises.

Le directeur de course en charge du parcours du Tour de France, Thierry Gouvenou, est revenu sur l’étape arrivant pour la première fois à Colombey-les-Deux-Eglises. Une opportunité pour les amoureux du vélo et tout le public de voir les champions, le samedi 6 juillet, à l’arrivée, là où le Général de Gaulle, en 1960, avait salué les cyclistes. Tout un symbole.

jhm quotidien : Après 2003, le Tour de France est de retour en Haute-Marne, avec l’arrivée historique à Colombey. Quel est votre sentiment sur ce village arrivée du Tour ?
Thierry Gouvenou :
« Je suis incapable de vous tracer la carte précise. Cela passera par Chaumont, puis par la Nationale vers Colombey. Le début de l’étape est vallonné, en Côte-d’Or, avec un passage à proximité d’un centre nucléaire, puis il va y avoir pas mal de forêts, en Haute-Marne, avec une arrivée dans le département par le Sud-Ouest, sur 176 km. C’est une étape propice aux puncheurs et aux échappées, hormis les vingt derniers kilomètres, plus faciles. L’étape pourrait être animée. Cela sera un match entre baroudeurs et sprinteurs, avec un final en ligne droite, en faux plat montant. C’est un beau site d’arrivée, historique. Colombey-les-Deux-Eglises, l’une des plus petites communes départ ou arrivée, va marquer l’édition 2024. »

jhm quotidien : Colombey-les-Deux-Eglises est un beau symbole. Qu’est-ce que cela représente pour les responsables du Tour ?
T. G. :
« On comprend rapidement l’importance de ce village dans le cœur des Français et même au-delà. Tout le monde applaudit quand on parle du Général de Gaulle. C’est notre histoire. C’est bien que le Tour puisse arriver ici. Christian Prudhomme (directeur du Tour) se l’est longtemps interdit. Il ne pensait que ce n’était pas jouable. Et il y a eu une volonté politique au niveau local forte d’arriver là. Finalement, c’est jouable techniquement, notamment au niveau logistique, avec les médias, les bus des équipes, les très nombreux camions avec le matériel. Nous aurons un beau lieu d’arrivée. Tout sera visible, notamment la Croix de Lorraine que l’on voit de loin. Visuellement, ce sera beau. Le cyclisme est un sport qui va vers ses supporters. Tout le monde peut accueillir le Tour, notamment la ruralité. Il faut une volonté politique. On veut mettre en avant tous les territoires. »

jhm quotidien : Comment trouvez-vous ce 111e Tour de France ?
T. G. : « Nous offrons plus d’étapes de montagne qu’auparavant. Nous allons dans les massifs intermédiaires et on voit du beau spectacle ces dernières années. Il faut en profiter. »

Recueillis par N. C.

Présentation de la 111e édition

Un départ et une arrivée inédits

Avec un coup d’envoi en Italie, et plus précisément à Florence, une première, les participants de la 111e Grande boucle auront aussi une arrivée inédite, avec Nice et la place Masséna, le 21 juillet, après près de 3 500 kilomètres d’efforts.
Le peloton passe une première fois par les Alpes, avec le redoutable Galibier, dès la 4e étape.
« Le peloton ne s’est jamais élevé aussi haut, aussi tôt », explique le directeur du Tour, Christian Prudhomme. Puis la Côte-d’Or est gâtée, avec trois étapes, Mâcon-Dijon, qui n’a plus connu le Tour depuis 1997, puis un contre-la-montre taillé pour les rouleurs, dans les vignes, entre Nuits-Saint-Georges et Gevrey-Chambertin (25 km), puis l’arrivée historique à Colombey-les-deux-Eglises (voir ci-dessus). Avant le passage dans les “gravel”, les chemins blancs, à proximité de Bar-sur-Aube, lors de l’étape allant et arrivant à Troyes, le dimanche 7 juillet. Une partie d’une étape du Tour de France féminin de l’an dernier.
Le festival des sommets se poursuit à des altitudes plus modestes, pour rejoindre le Lioran, en Auvergne (11e étape). Les grimpeurs seront à nouveau à l’honneur, trois jours plus tard, avec les Pyrénées, avec des arrivées à Saint-Lary Soulan Pla d’Adet, puis le marathon vers le plateau de Beille (4 850 m de dénivelé).
Un contre-la-montre entre Monaco et Nice
Puis les grimpeurs, sprinteurs et baroudeurs partiront vers le sud des Alpes, avec une nouvelle arrivée au sommet, à Superdévoluy (17e étape). Et la montée de la Bonnette (2 802 m), le record d’altitude égalé, la Petite reine n’étant plus passée par ici depuis 2008. Le verdict de cette 19e étape sera donné à Isola 2000. Mais les meilleurs pourront encore se départager au col de la Couillole (étape 20), avant le feu d’artifice du contre-la-montre entre
Monaco et Nice (34 km).
Les coureurs étaient toujours arrivés à Paris, aux Champs-Elysées, mais avec les Jeux olympiques, qui vont démarrer cinq jours plus tard, c’était mission impossible. Les favoris de cette édition devraient être le Danois Jonas Vingegaard, double vainqueur ces deux dernières années, et le Slovène Tadej Pogacar, vainqueur en 2020 et 2021. Réponse le 21 juillet !

N. C.

Tour de France féminin 2024 : l’arrivée à l’Alpe d’Huez

Des Pays-Bas à la montagne des Hollandais : le Tour de France féminin 2024 partira de Rotterdam, le 12 août, pour arriver six jours plus tard au sommet mythique de l’Alpe d’Huez, fief des supporters “oranje”.
L’édition 2024 verra même la moitié des huit étapes se dérouler hors des frontières de l’Hexagone, avec aussi une arrivée d’étape à Liège, en Belgique.
Avant un week-end final inédit dans les Alpes, avec d’abord une longue odyssée jusqu’au Grand-Bornand. Puis, pour finir, l’étape-reine, 3 900 mètres de dénivelé positif, empruntant le col du Glandon par son versant le plus raide (19,7 km à 7,2 %), avant l’arrivée finale à l’Alpe d’Huez (13,8 km à 8,1 %).

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