Le général Frossard : un illustre Castelvillanois à redécouvrir
Combien de collégiens (ou de Castelvillanois) savent qu’un personnage illustre repose au cimetière de Châteauvillain ? Aussi pour raviver cette mémoire, le descendant du général Frossard, Alain Simonnet, est intervenu auprès des élèves de 4e, lundi 7 juin.
Dans cette initiative, il a été accompagné par Jacqueline Darmochod, maire déléguée de Marmesse, qui est très impliquée dans le projet de restauration de la tombe de ce général méconnu et pourtant acteur important de son époque, qui a vécu avec sa famille sur la bourgade.
La présentation aux deux classes de 4e a été l’occasion de remettre le général Frossard en perspective dans son époque. Ayant traversé tout le XIXe siècle, il a connu tous les régimes politiques qui se sont succédé en France mais aussi dans différents pays où il a été en poste et/ou combattu. Evoqué la vie de ce général local, qui était de plus l’ancêtre d’Elisabeth Frossard, ancien maire de Châteauvillain, a donc permis aux élèves d’avoir une approche singulière et intéressée de cette époque.
Restaurer sa tombe
Un projet de restauration de la tombe du général Charles Auguste Frossard (1807-1875), au cimetière de Châteauvillain, est en cours. Une date d’inauguration est même déjà évoquée pour 2022. Et cette future cérémonie est d’ores et déjà approuvée par le Souvenir français, la section départementale de la médaille militaire et l’association des amis de Napoléon III.
Ce général de division a également été président du Comité des fortifications, aide de camps de l’empereur, gouverneur du Prince Impérial, grand officier de la légion d’honneur. Il est décoré de la médaille militaire. Il a participé à de nombreuses guerres et campagnes (Crimée, Algérie, Italie).
Jacqueline Darmochod a également indiqué que ce dernier a été président du Conseil général de Haute-Marne et qu’il a offert à l’église de Châteauvillain un vitrail et une cloche. Plusieurs projets lui rendant hommage sont en cours. Comme celui d’une exposition et celui d’un recueil qui reprendrait sa riche correspondance, notamment avec sa femme (1 143 lettres) et avec le prince impérial.