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Le Festival de Montier, « ce n’est pas que quatre jours ! »

Les affiches de chaque édition sont installées devant l’abbatiale de Montier, y compris celle du Salon qui a tout lancé.

« Quand on n’est pas dedans, on ne se rend pas compte mais c’est bien tout l’année que l’on bosse ! » Emilie Gallois, chargée de communication et des expositions itinérantes à l’Afpan (association pour le festival de photo animalière et de nature) travaille depuis 2007 au sein de l’association.

Stagiaire pendant six mois, elle signe un CDD en 2008 et un CDI l’année suivante. Autant dire que le rythme de travail au sein de l’association organisatrice du festival de Montier, cette passionnée de photo le connaît. « Le festival ce n’est pas que quatre jours et il ne s’arrête pas dimanche soir pour nous. On a une semaine de rangement derrière, puis les bilans, les rapports qui précèdent l’assemblée générale de mars, ça ne s’arrête jamais », appuie Mathilde Duchaine, chargée de projets et salariée de l’Afpan depuis 2013.

« On a une mission d’éducation à l’environnement »

Emilie, Mathilde… Mais aussi Maud, Valérie, Christophe et Stéphane. Ils sont six salariés à temps plein, à travailler pour un festival qui se prépare chaque année au moins… douze mois en avance. La plus ancienne de l’équipe – en longévité dans l’association, pas en âge – c’est Valérie Perrard. La discrète chargée du suivi global de l’association était comme ses collègues particulièrement sollicitée ce mercredi 16 novembre, à gérer les arrivées des exposants, les pépins techniques, les plannings des uns et des autres… Quand on a la possibilité de recevoir 50 000 visiteurs en quatre jours, il y a mille choses à gérer. « C’est une gestion de crise perpétuelle, on court toujours partout, on gère les photographes, les poubelles, le PQ », s’amuse Maud Potier, une autre “ancienne” de l’équipe. Valérie est arrivée en 1998, c’est la première salariée de l’Afpan. La Dervoise n’avait pas imaginé une telle évolution. « La structure a pris beaucoup d’ampleur. »

Pas facile d’avoir toute l’équipe ensemble la veille du festival : ici, Mathilde Duchaine, Maud Potier et Valérie Perrard.
… tandis que Stéphane Timmerman, Emilie Gallois et Christophe Pereira, posent devant l’affiche des 25 ans.

Chargée de mission, responsable de la réalisation du festival et du développement pédagogique, Maud constate que depuis qu’elle a commencé, si les moyens ont changé, l’objectif reste le même : « On a une mission d’éducation à l’environnement, c’est un projet toujours passionnant, où l’on fait toujours de nouvelles rencontres et de belles retrouvailles. »

Un esprit et une équipe qu’a découvert le directeur de l’Afpan, Christophe Pereira, le 6 novembre 2019. Soit à quelques jours de la 23e édition. « Il y a toujours quelques petits couacs, on se met tous les jours la pression pour offrir un festival de qualité », soutient le directeur. Le logisticien Stéphane Timmerman est le petit dernier de l’équipe, arrivé pour sa part en février 2022.

Parmi toutes ses missions, Christophe Pereira doit coordonner son équipe avec celle des bénévoles, qui elle non plus, ne chôme pas (lire notre édition de lundi). Avec toutes ces petites mains, le 25e festival de Photo international de Montier, qui démarre sur les chapeaux de roue ce jeudi, peut espérer battre le record de fréquentation des 20 ans avec un peu plus de 46 000 visiteurs. « Si on fait au moins aussi bien, ce sera déjà pas mal », sourit Christophe Pereira.

N. F.

n.frise@jhm.fr

Festival de Montier, jusqu’à dimanche, ouverture ce jeudi à 10 h. Billetterie sur place. 

Le programme des conférences ce jeudi 17 novembre

Dernières installations, derniers réglages en ce mercredi matin.

A l’agora du Cosec

– A 11 h : web radio de Canopé, conduite par des élèves de 5e du collège Anne-Frank de Saint-Dizier.

– A 13 h 30 : Carine Mayo et Jean Claude Noyé, journalistes-écrivains pour la Nature, et l’écologie Jean-Luc Fessard, président fondateur de l’association « Bon pour le climat » et un intervenant de l’Agence locale de l’énergie et du climat des Ardennes – “Comment orienter nos choix alimentaires et énergétiques pour mieux protéger la nature ?”

– A 15 h : Michel Izard, Francis Latreille, Rémy Marion – “Iles du grand sud : Falkland, Géorgie du sud, Terres australes françaises”.

Au pôle socioculturel

– A 17 h : Arnaud Guerin – “France le fabuleux voyage”.

– Au forum du chapiteau

– De 11 h à 12 h 30 : Parc national de forêts, Philippe Puydarrieux, directeur, “Le Parc national de forêts : laboratoire des forêts de l’anthropocène”.

– De 13 h 30 à 14 h 30 : Région – “Biodiversité du Grand Est : situation et mobilisation”.

– De 15 h à 16 h 30 : Bruno Pambour, Serac, “Galapagos et Colibris, sur les traces de Darwin”.

– De 16 h 45 à 17 h 30 : Objectif Nature – Larissa Neves et Hervé Fourneau – “Le Brésil et le Pantanal”.

– De 17 h 45 à 18 h 30 : Amarok – Joel Brunet – “La photographie au Yukon et en Alaska, au pays de l’aigle et du grizzly”.

EVENEMENT. Le 25e Festival international de la photo animalière et de nature démarre ce jeudi à Montier-en-Der et sur seize sites autour de la cité dervoise, de Vitry à Saint-Dizier en passant par Louze. Un événement porté par six salariés qui œuvrent toute l’année à sa réussite.

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