Le droit des femmes, une valeur à partager pour protéger

Initié par le ministère chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances ainsi que le Phill d’Ariane, un temps d’échanges a eu lieu ce vendredi 10 novembre au centre social M2K. L’occasion d’évoquer le sujet prégnant du droit des femmes.

Une parole libre et des propos francs tout en étant parfois assez imagé ou poétique sur le droit des femmes. C’est de cette manière que l’on résumer le temps d’échanges organisé ce vendredi 10 novembre au centre social M2K autour du thème du droit des femmes. Un sujet autour duquel une quinzaine de personnes ont pu se livrer durant deux heures. Menés par Aurélie Galand, du Phill d’Ariane qui héberge des femmes victimes de violences, les débats ont permis aux participantes venues d’horizons différents de donner leur perception du droit des femmes.

A partir de photos qui illustraient des moments de vie, chacune des participantes a pu exprimer, dans un français parfois balbutiant mais toujours empreint de sincérité et d’ouverture vers l’autre, « ce que signifiait pour elle le droit des femmes et plus globalement la perception de la femme ». Ces témoignages ont été consciencieusement retranscrits par Aurélie Galand qui a félicité les personnes présentes pour les idées soulevées dans les prises de parole, traduites dans différentes langues afin que chacune puisse saisir ce qui venait d’être dit.

Parmi les notions mises en avant par ces femmes du Cada (centre d’accueil des demandeurs d’asile) dont la langue maternelle est l’arabe, l’albanais ou le russe, la considération portée à l’opinion des femmes dans leur quotidien ou leur couple mais aussi la liberté et la paix ont été unanimement approuvées par les participantes. L’après-midi s’est poursuivi avec un petit jeu où celles qui le souhaitaient ont pu décrire ce qu’elle changerait dans le quotidien des femmes et de leurs droits si elles avaient « une baguette magique ».

Lutter contre toutes les formes de violence

Ces changements exprimés par les personnes présentes ont porté sur des thèmes tels que le respect par le partenaire de vie, l’accès au travail mais aussi la perception que la société peut avoir de la sexualité ou du corps de la femmes. Des sujets qui ont permis de rediriger la discussion sur les différentes formes de violence dont peuvent être victimes les femmes. Phyisques, pschologiques, économiques, administratives ou bien encore sexuelles, ces atteintes ont été pour la plupart au centre du court métrage qui a été diffusé lors de cette animation.

Ce film mettant en scène un couple a servi de terreau à la suite de la discussion où chacune a pu livrer son ressenti par rapport aux images qu’elles venaient de voir. Lors des échanges sur les violences, Aurélie Galand a rappelé aux femmes présentes les structures et numéros à connaître si elles sont victimes ou si elles ont dans leur entourage des personnes touchées par ce type de violences. Elle a également rappelé la tenue le 25 novembre prochain de la journée nationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

Pierre Gaudiot