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Le dispositif “Petites villes de demain” en suspens

Le dispositif Petite Ville de demain a vocation à accompagner l’offre de revitalisation des cités de moins de 20 000 habitants occupant une position de centralité territoriale.

Le dispositif national “Petites villes de demain”, qui permet un accompagnement sur la revitalisation d’un bourg-centre ou d’un territoire et devait être attribué à Langres, ne verra pas le jour cette année. Rendez-vous est pris pour la fin 2024.

Lancé en 2020, le dispositif “Petites villes de demain” (PVD) s’est très vite intégré aux besoins du Sud haut-marnais. Cet accord-cadre, porté par l’Etat via l’Agence nationale de cohésion des territoires (ANCT), prévoit un soutien étatique aux bourgs-centres, en termes d’ingénierie et d’accompagnement des opérations de revitalisation. Le dispositif finance également à 75 % le recrutement d’un chef de projet, chargé de coordonner cette politique. En Pays de Langres, l’opération « PVD » était envisagée pour Langres, Bourbonne-les-Bains, Chalindrey, Le Montsaugeonnais et Fayl-Billot. L’ensemble de ces communes en sont désormais dotées… sauf Langres.

La municipalité langroise avait, cependant, recruté une chargée de mission pour mettre en musique le dossier de candidature. Il a, depuis, été mis un terme à ses fonctions. Lors du dernier conseil municipal de fin septembre, Sophie Delong, chef de file du groupe d’opposition “Notre parti, c’est Langres”, et elle-même en suivi du dispositif « PVD » dans le cadre de ses activités au Conseil régional, s’était émue de la situation et avait demandé des explications : « Comment se fait-il que la Ville de Langres soit en souffrance sur « PVD » ? Elle n’a pas été en capacité de proposer une stratégie. Aujourd’hui, le dispositif est, je le dis, menacé et le poste est suspendu ! ».

Vers une recherche de solution

Didier Jannaud, conseiller municipal délégué aux Finances, a alors confirmé que le dossier « PVD » est en suspens : « Il est suspendu car nous étions en désaccord avec l’Etat ». Le maire, Anne Cardinal, a précisé qu’une rencontre avec le président de l’ANCT était prévue dans les prochaines semaines. En conclusion de l’échange, Sophie Delong a fait savoir sa disponibilité pour aider à débloquer la situation, une main tendue immédiatement acceptée par la majorité municipale.

Contactée par jhm quotidien, la préfecture a indiqué que, si des difficultés étaient effectivement survenues, elles ne semblaient pas insurmontables. Une réunion au niveau technique, entre les services de l’Etat et ceux de la Ville de Langres, est intervenue la semaine dernière pour évoquer les pistes de déblocage. Aux yeux de la préfecture, il faut désormais tabler sur 2024 en tablant sur « une continuité des opérations de revitalisation déjà engagées à Langres, sous diverses formes, depuis des années ». Didier Jannaud a, depuis, précisé la position municipale et se trouve sur la même ligne : « Le but est de relancer vers la fin 2024, mais en s’articulant autour du schéma directeur bâtimentaire que nous sommes en train d’élaborer ».

N. C.

n.corte@jhm.fr

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