Le devoir de mémoire expliqué aux enfants
Depuis sa création, en 1887, le Souvenir français a fait de la journée de la Toussaint un moment de mobilisation autour des tombes des Morts pour la France. C’est après la Première Guerre mondiale que la loi du 25 octobre 1919 a donné une base légale à cette mobilisation en instaurant le 1er novembre, journée consacrée “à la commémoration et à la glorification des Morts pour la France, au cours de la Grande Guerre”.
Dans ce cadre, la section wasseyenne du Souvenir français a, lundi 31 octobre, sollicité les enfants pour venir déposer un petit bouquet, fabriqué, au préalable, par l’association entraide, au pied de chaque tombe du carré militaire. Pour accomplir ce devoir de mémoire, ils ont été une petite dizaine à se rassembler autour de Bernard Garnier, président du Souvenir français. Après avoir remercié les parents et les enfants pour leur présence, ce dernier s’est adressé aux jeunes pour leur expliquer la raison de leur présence, en ce jour de commémoration, et ce qu’est le Souvenir français. Poursuivant son intervention, et avec des mots simples, Bernard Garnier a indiqué que le Souvenir français est présent pour que personne n’oublie que des hommes sont morts au combat pour sauver la France. Il a également précisé que, pour cette raison, le Souvenir français sort son drapeau à chaque fois qu’une cérémonie commémorative est organisée, ce qui permet de préserver la mémoire.
Pour clore son intervention, Bernard Garnier s’est adressé aux enfants par ces mots : « aujourd’hui, vous êtes présent pour déposer un petit bouquet au pied des croix, pour que chacun se souvienne que ces personnes sont mortes pour que l’on soit libre ».