Le Département projette de mettre en place deux cabinets médicaux ambulants
Le Département souhaite lancer des bus médicaux destinés à sillonner la Haute-Marne pour pallier le manque de médecins généralistes.
« Je voudrais mettre sur les routes deux cabinets ambulants. Avec une salle d’attente et un cabinet médical aux normes », détaillait Nicolas Lacroix ce mardi 14 septembre lors de sa conférence de presse de rentrée. Le sujet de la santé lui tient à cœur, c’était un thème récurrent lors de ses rencontres avec les Haut-Marnais lors de la campagne pour les Départementales. « Nous travaillons avec l’Ordre des médecins, pour faire appel à des médecins retraités comme pour la campagne de vaccination. Nous aurons aussi des médecins salariés », poursuit le président. L’idée est d’aller sur les territoires les plus fragilisés par l’absence de médecins généralistes. « Prenons l’exemple de Bourmont : il y a une maison médicale, mais plus de médecin depuis le mois de juin », illustrait-il. L’exemple de Chaumont est également recevable dans la mesure où le nombre de docteurs fait défaut dans la médecine de ville. Conséquence de cette situation : le nombre de demandes explose à Bologne ou Andelot, sans possibilité pour les professionnels de santé de pouvoir assumer cette patientèle.
Le plus vite possible
Nicolas Lacroix aimerait que ces deux bus médicaux soient en fonction « le plus vite possible. Disons : dans un an ». Il juge que la télémédecine – c’est-à-dire les consultations à distance – n’est qu’une solution d’appoint. « Je préfère qu’on investisse dans des cabinets ambulants ». Le modèle est celui du vaccibus qui est allé dans les territoires les plus reculés pour permettre une vaccination in situ. Nicolas Lacroix souhaite que ce service soit proposé cinq jours sur sept, avec une vraie équipe, s’appuyant sur des médecins salariés avec l’aide de retraités volontaires en appoint. « Je veux que cela s’inscrive dans la durée. »
L’équipement des bus est évalué à 500 000 € par véhicule et sera assuré par des professionnels. « Nous aurons des partenaires, peut-être même privés », espère Nicolas Lacroix.
S. C. S.