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Le CVB : un club qui compte !

Le titre de champion de France 2017 reste 
le plus beau succès cévébiste à ce jour. (Photo : D. Piot)

Pour sa dixième année de Ligue A, le Chaumont VB 52 Haute-Marne est assuré de terminer la saison régulière dans le “Top 4” au classement. Une régularité au plus haut niveau désormais gravée dans les ambitions cévébistes.

Depuis son arrivée au sein de l’élite du volley français, lors de la saison 2012/2013, le Chaumont VB 52 Haute-Marne est l’équipe qui s’est placée le plus grand nombre de fois (sept) dans le “Top 4” en fin de saison régulière, juste derrière l’ogre tourangeau (neuf). Avant de clôturer la première phase de l’exercice en cours, samedi 19 mars, retour sur neuf dernières années émaillées d’exploits, de joie et de quelques rares déceptions.

2012/2013 (4e) : la surprise. Dans les pronostics d’avant-saison, peu d’observateurs imaginent le promu cévébiste pouvoir se mêler à la lutte en haut de tableau pour sa première expérience en Ligue A. Pourtant sous la houlette de Nikola Matijasevic, le club haut-marnais se sent rapidement très à l’aise dans cette division, alors que bon nombre d’adversaires découvrent pour la première fois l’ambiance de la salle Jean-Masson. Le CVB 52 réalise un parcours hors-norme pour un promu, et obtient même sa première qualification pour une coupe d’Europe : inimaginable !

2013/2014 (5e) : la confirmation. Si beaucoup n’imaginent pas l’équipe haut-marnaise capable de récidiver la même performance que l’année précédente, ils vont vite déchanter. Le club chaumontais gère plutôt joliment sa saison, entre un championnat très dense et une première expérience européenne qui lui permet disputer trois tours de Challenge cup.

2014/2015 (9e) : le faux-pas. C’est le seul véritable “raté” qu’a vécu le CVB 52 en Ligue A. Juste avant le début de la saison, la Ligue nationale prévient le club haut-marnais que son entraîneur serbe, Dusko Nikolic, ne sera pas qualifié pour entraîner le groupe et ne pourra pas s’asseoir sur le banc lors des rencontres officielles. En deux jours, le président Bruno Soirfeck trouve le Roumain Dorel Stefan qui servira de “prête-nom” lors des rencontres officielles, alors que Dusko Nikolic, lui, entraîne les joueurs au quotidien. Un duo qui ne fonctionnera pas vraiment.

2015/2016 (3e) : le renouveau. Le réputé entraîneur italien, Silvano Prandi, arrive à Chaumont. Très vite, la mayonnaise prend avec un effectif largement modifié. Les résultats suivent alors que dans les rangs cévébistes, une “pépite” explose au grand jour, avec l’avénement du jeune “pointu” Stephen Boyer.

Chaumont a passé un cap

2016/2017 (1er) : la consécration. Tous les feux sont au vert pour cette équipe du CVB 52 qui survole le championnat et s’offre le titre de champion de France, le 6 mai 2017, face à Toulouse. Quelques semaines plus tôt, les Haut-Marnais avaient disputé (et perdu) la finale européenne de la Challenge cup face aux Russes de Novyi Urengoy.

2017/2018 (2e) : la continuité. Le club haut-marnais est passé dans une autre dimension et s’en rend compte en découvrant la Ligue des champions et en bousculant quelques “gros calibres” européens comme les Russes du Dinamo Moscou et de Novosibirsk, et les Polonais de Belchatow. Ils passent la phase de poules et échouent devant les Italiens de Trentino. Sur le plan national, le CVB 52 a débuté l’année par l’obtention de son deuxième titre (la Supecoupe face à Ajaccio),mais échoue aux deux finales domestiques (championnat et coupe de France).

2018/2019 (6e) : l’apprentissage. Une fois en haut, le plus difficile est d’y rester. Les Cévébistes doivent désormais faire l’apprentissage du très haut niveau. Si le parcours en Ligue des champions (face à Saint-Petersbourg, Ljubljana et Friedrishchaffen) est une nouvelle fois réussi, pour finalement “bloquer” sur le Perugia de Leon, sur le plan national, les échecs en finales commencent à devenir un peu trop récurrents (coupe et championnat de nouveau).

2019/2020 (4e) : la frustration. Toute la planète est contaminée ! Le Covid-19 fait officiellement son apparition en France en début d’année 2020. Au lendemain de la 24e journée de la saison régulière, le championnat est arrêté et la saison est déclarée “blanche” par la Ligue nationale.

2020/2021 (4e) : la morosité. Les résultats sont toujours là sur le plan national, mais le Covid-19 continue de “miner” le moral. Les compétitions se déroulent à huis clos, le CVB 52 contaminé collectivement en novembre est obligé de déclarer forfait en coupe CEV, tandis qu’une fois encore, la formation cévébiste laisse échapper la finale du championnat. Il est temps de tourner une nouvelle page…

Laurent Génin

l.genin@jhm.fr

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