Volley-ball : le CVB 52 veut tenter le quatre à la suite
A un mois de la fin de la saison régulière, le Chaumont VB 52 Haute-Marne a désormais une place sur le podium à défendre. Cela passera par quatre batailles intenses : état des lieux.
Il reste quatre journées au Chaumont VB 52 Haute-Marne pour verrouiller une place sur le podium en fin de saison régulière. Revenus seuls à la troisième place du classement après leur victoire en trois sets sur Paris, samedi 25 février, à Palestra, les Cévébistes ne sont toujours pas à l’abri d’un retour en force d’un de leurs rivaux directs, nécessitant une vigilance accrue jusqu’au terme de cette première phase.
Le CVB reste solide à domicile
Ainsi, il reste deux matches à domicile (Nice et Tourcoing) et autant à l’extérieur (Poitiers et Montpellier) pour le CVB 52 afin de rester en bonne position dans la hiérarchie finale. Un calendrier équilibré qui permet aux Haut-Marnais d’envisager ces futures batailles avec une toute relative sérénité. En effet, à l’heure actuelle, les Haut-Marnais restent (avec Tours) l’équipe la plus performante sur ses terres, avec seulement deux défaites enregistrées à domicile. De plus, celles-ci l’ont été face aux duo de tête actuel de la Ligue A : Tours et Nantes.
En revanche, loin de ses bases, la formation cévébiste se veut un peu moins performante, surtout depuis la mi-novembre et son revers à Toulouse (3-2). En tout, les hommes de Silvano Prandi ont concédé six revers sur onze matches à l’extérieur, dont cinq sur ses sept derniers déplacements.
Un bilan équilibré
Concernant l’identité de ses adversaires, là encore, le CVB 52 affiche un parfait équilibre lors de la phase aller. Si Raphaël Corre et ses coéquipiers ont dominé relativement facilement Poitiers et Montpellier (3-0), ils se sont en revanche inclinés face à Tourcoing (malgré un point pris au “tie-break”, 2-3) et Nice (seule des quatre dernières équipes à affronter face à laquelle ils sont revenus bredouilles, 3-1).
A noter tout de même que Poitiers et Nice, les deux prochains adversaires des Cévébistes, se sont affrontés, en milieu de semaine, en demi-finale de la coupe de France : un rendez-vous forcément capital pour les deux formations qui en ont clairement fait leur principal objectif de cette fin de saison, avec forcément une grande dépense d’énergie et une énorme tension à gérer.
Des batailles à remporter
Quant à la forme du moment de ce quatuor d’adversaires en vue pour le CVB 52, le bilan est mitigé. Poitiers, dans un premier temps, reste sur trois revers consécutifs en Ligue A, portant à six le nombre de défaites à domicile sur onze matches disputés.
De son côté, Nice n’a remporté que deux rencontres loin des rives de la Méditerranée : face à Cambrai et au Plessis-Robinson les actuels dernier et avant-dernier du classement. De plus, les Azuréens ont perdu sur blessure leur capitaine, l’ex-Chaumontais Javier Gonzalez, à la distribution.
Tourcoing pourrait apparaître comme le vis-à-vis le plus solide pour les Haut-Marnais, compte tenu du classement mais également de son excellent parcours depuis la phase retour avec 19 points pris sur les 27 possibles. Seul Tours a fait mieux avec 21 unités capitalisées. Mais les Nordistes sortent, le week-end dernier, d’une lourde défaite face à Narbonne (0-3) : un coup d’arrêt au plus mauvais moment, alors qu’ils avaient la troisième place à portée de vue.
Enfin, Montpellier, le champion en titre, connaît une saison difficile et se doit, dans un premier temps, d’assurer sa qualification en “play-off” pas encore acquise. Un groupe héraultais qui peine à domicile, avec cinq défaites déjà enregistrées dans leur Palais des sports. Toutes l’ont été face aux formations qui les devancent au classement (Tours, Nantes, Tourcoing, Saint-Nazaire et Narbonne). Seul le derby face à Sète n’a pas échappé aux Montpelliérains dans ces confrontations directes avec l’actuel “Top 8”.
Reste à savoir cependant dans quel état d’esprit les Chaumontais, eux, vont également aborder ces quatre derniers rendez-vous de la saison régulière, car sans une équipe à 100 %, le CVB 52 peut, lui aussi, rapidement dévier de ses objectifs initiaux. Le mystère reste entier.
Laurent Génin
l.genin@jhm.fr