Le CVB 52 HM dans les temps
Alors que le Chaumont VB 52 Haute-Marne aborde le mois de février et un calendrier un peu moins dense que les saisons précédentes, le club cévébiste, après sa victoire à Tours, affiche finalement un temps de passage correct au terme de la 17e journée.
Quatrième au classement avec 31 points après 17 journées : le Chaumont VB 52 Haute-Marne reste finalement dans des temps de passage plutôt corrects, comparés à sa situation des saisons passées depuis son accession en Ligue A en 2012/2013.
Ainsi, lors des quatre premiers exercices vécus parmi l’élite (peut-être les plus parlants puisque le championnat se disputait alors à quatorze équipes comme aujourd’hui), les Cévébistes n’ont, qu’à une seule reprise, affiché un meilleur bilan que l’actuel. En effet, en 2015/2016, pour la première année de l’ère Silvano Prandi, l’équipe, à la 17e journée, comptait 33 points et trônait à la troisième place au classement. Il faut dire que, privé de coupe d’Europe après sa saison précédente terminée à la neuvième place et très rapidement éliminé en coupe de France (dès le premier tour par Ajaccio à Jean-Masson en novembre), le groupe avait alors pu très rapidement se concentrer sur le seul championnat, qu’il finira avant les “play-off” à la troisième place avec 54 points.
Un contexte qui se rapproche donc assez sensiblement de celui que vit la formation haut-marnaise aujourd’hui, qui, comme à l’époque, n’a plus que la Ligue A comme seul objectif. Si ce n’est qu’en ce début de saison, aux 17 premières journées de championnat, le CVB 52 a dû y ajouter deux matches de coupe de France et deux de coupe d’Europe, le tout avant le 1er février, quand la 17e journée de 2015/2016 s’était disputée le 15 février, soit quinze jours plus tard.
Une “place forte” de la Ligue A
Alors certes, pour revenir à un passé plus récent, les Cévébistes se veulent peut-être un peu moins sereins que lors de leurs “belles années”. En 2016/2017, l’année du titre de champions de France, les troupes de Silvano Prandi, sur un championnat à douze équipes, avaient déjà engrangé 39 points à la dix-septième journée (son record), se partageant la première place alors avec Montpellier. La saison suivante, le CVB 52, toujours dans une compétition à douze, affichait 37 points et caracolait seul en tête du classement. Des performances que les coéquipiers de la “diagonale” Gonzalez/Boyer cumulaient alors avec des victoires en coupes (nationale et européenne).
Enfin, lors du dernier exercice, les Haut-Marnais, à pareille époque, se démenaient sur trois fronts (Ligue A, coupe de France et Ligue des champions) et avaient déjà cumulé… 29 rencontres officielles. En championnat, la 5e place des Cévébistes (avec 27 points) à la 17e journée n’avait pourtant pas empêché ces derniers de se hisser jusqu’en finale.
Au sein d’une compétition hexagonale qui a gagné en intensité, en homogénéité et en densité au fil des sept dernières années, le CVB 52 a, jusqu’à maintenant, toujours réussi à tirer son épingle du jeu, si l’on excepte la saison 2014/2015 disputée dans des conditions particulières (sans l’entraîneur principal, Dusko Nikolic, non qualifié pour manager en matches officiels), et que les Chaumontais termineront en neuvième position.
La seule fois d’ailleurs où les Cévébistes ne se qualifieront pas pour les “play-off”, prouvant également leur régularité dans cet exercice. En effet, derrière Tours qui a toujours gagné sa place dans le “Top 8” en saison régulière sur les sept dernières années, Chaumont n’a raté les “play-off” qu’à une seule reprise (comme Ajaccio et Paris), démontrant que le club est bien devenu, en très peu de temps, une des “places fortes” de la Ligue A.
Laurent Génin