Le CVB 52 HM “2” passe à autre chose
Ludovic Kupiec, l’entraîneur de la réserve du CVB, voulait voir la capacité de réaction de ses garçons après la déconvenue subie, le week-end dernier, à Pont-à-Mousson. Il a obtenu satisfaction hier. Son groupe s’est imposé contre Ruelisheim, à domicile (3-1).
Le CVB 52 s’est fait
pardonner, hier. Après leur défaite surprise à Pont-à-Mousson, mal
classé, la semaine passée, les Chaumontais se sont remis dans le sens de
la marche en s’imposant, à la maison, contre Ruelisheim (3-1). Les
Alsaciens avaient pourtant empoché le premier set et on n’était pas loin
de se dire que les débats allaient de nouveau être animés. Mais les
hommes de Ludovic Kupiec ont réagi assez rapidement, dès le second set.
Pour ensuite accélérer un bon coup et éteindre totalement les vélléités
alsaciennes.
Il fallait du caractère pour se relancer dans ce
championnat serré et faire oublier la piètre prestation en Lorraine.
Avec cinq équipes dans un mouchoir de poche, Ludovic Kupiec avait exigé
de ses joueurs qu’ils activent le pas et haussent le ton. Message
entendu, même si le contenu de la première manche tendit à faire penser
tout le contraire. Défaillants en réception, pas très efficaces à la
conclusion, Chaumont donnait le bâton pour se faire battre à une équipe
de Ruelisheim plutôt propre. Les fautes directes cévébistes se payaient
cash et le premier set tombait logiquement dans l’escarcelle alsacienne,
sur un nouveau service chaumontaisdans le filet (22-25).
Ruelisheim s’éteint d’un coup
En s’appropriant davantage le “service/réception”, Chaumont prenait petit à petit le contrôle des opérations dans la manche suivante. Ruelisheim ne trouvait plus les solutions face à ce regain d’agressivité et de précision. L’écart gonflait (11-6, puis 14-8), aidé par les maladresses alsaciennes, assez bien illustrée par une attaque totalement “out” de Broussier. Sous l’impulsion d’Eliot De Narda (six points), Chaumont s’offrait une avance plutôt confortable (19-14), qu’il conservait jusqu’au bout, après un léger passage à vide (20-18, puis 25-19).
C’était le début de la fin pour les Alsaciens, dont l’équipe se délitait au fil des points ensuite. Le CVB ne relâchait pas l’étreinte (14-7). Plus tranchant à l’attaque, sous l’impulsion notamment de Marvyn Sayag et Maxime Leseur (16-9), Chaumont déroulait, y compris dans des positions non homologuées qui faisaient mouche malgré tout. Julien Coglio se faisait plaisir au block. Et Ludovic Millière avait le dernier mot à l’attaque après un ultime service de Marvyn Sayag. La messe était dite (25-11).
On ne revit jamais les Alsaciens, presque désabusés. L’expérience du début de match se transformait en pesanteur physique. A court de solutions et d’alternatives, avec un banc plus que limité, Ruelisheim assistait presque impuissant à sa propre perte (11-3, puis 16-10), orchestrée par Marvyn Sayag notamment (25 points en tout). Julien Coglio sonnait la fin du combat (25-12). Et le réveil du CVB 52 HM, bien inspiré alors qu’il recevra encore lors des deux prochaines journées.
Delphine Catalifaud