Le CVB 52 est de retour après deux semaines de pause forcée
Ce samedi 5 février (18 h), le Chaumont VB 52 Haute-Marne se déplace au Plessis-Robinson, après deux semaines sans compétition. Une reprise attendue par les Cévébistes, qui ne devront pas sous-estimer le promu francilien, désormais confortablement installé dans ce championnat de Ligue A qu’il découvre cette saison.
Deux semaines déjà que le Chaumont VB 52 Haute-Marne n’a plus disputé le moindre match officiel : une éternité dans un championnat français où les rencontres se succèdent habituellement à un rythme effréné. Touché par la Covid-19 après le match face à Nice du 22 février, l’effectif cévébiste, dans son intégralité, a donc retrouvé le chemin de l’entraînement depuis le mardi 1er février. Forcément, l’interrogation principale qui entoure ce retour à la compétition va surtout concerner l’état de forme des troupes, après ces deux semaines perturbée par la situation sanitaire.
« C’est toujours difficile de prévoir comment les organismes vont réagir à cette coupure imprévue, réagissait avec lucidité le manager général du CVB 52, Jiri Cerha, en milieu de semaine. Il est possible que physiquement, certains éléments soient peut-être un peu plus courts que d’autres. Mais d’un autre côté, cette petite période de confinement aura aussi pu servir à se ressourcer un peu. »
La vérité du terrain, ce samedi 5 février au Plessis-Robinson, servira la réponse attendue, même si, Franco Massimino, le libéro argentin, lui-même contaminé, se veut, lui, plutôt serein. « L’effectif est de qualité, avec plusieurs solutions. Mais sincèrement, je n’ai pas vraiment ressenti de changements à l’entraînement par rapport à avant. »
Avant… Donc notamment face à Nice, lors de la dernière sortie des Chaumontais, où ces derniers avaient tardé à entrer véritablement dans leur match. Bousculés par leurs adversaires, Raphaël Corre et ses coéquipiers, menés deux sets à zéro, avaient attendu la dernière limite et cinq balles de match azuréennes dans la troisième manche, avant de renverser la partie et de s’envoler vers la victoire. Un scénario aussi jouissif pour les supporters cévébistes que dangereux pour les hommes de Silvano Prandi, qui n’ont pas vraiment intérêt à reproduire ce genre de prestation.
Un adversaire décomplexé
Surtout loin de ses bases et dans un Espace omnisports du Plessis-Robinson, où l’ambiance de la petite salle francilienne ne sera pas sans rappeler celle qui agitait l’antre de Jean-Masson aux plus belles heures du CVB 52. Les Haut-Marnais sont bien placés pour savoir qu’un tel environnement peut très vite devenir un “enfer” pour l’équipe visiteuse.
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Les joueurs sont prévenus et devront se méfier du promu robinsonnais qui, après quelques semaines de repérages, semble avoir trouvé un certain rythme de croisière au sein de cette Ligue A qu’il découvre pour la première fois. « On va affronter une formation bien différente du match aller, prévient d’ailleurs encore Franco Massimino. Cette équipe est désormais totalement décomplexée et a déjà réussi quelques “coups” dans ce championnat. Dans leur salle et avec l’appui de leurs supporters, c’est typiquement le genre de rencontre qu’ils peuvent aborder sans pression. »
En prenant des points essentiels face à leurs rivaux directs, les Franciliens sont toujours placés pour une qualification en “play-off” et commencent à entrevoir le maintien avec plus d’optimisme. Jusqu’à maintenant, ils n’ont cependant pas encore réussi à faire tomber l’un des membres du “quintette de tête” au classement. Une mésaventure que le CVB 52 espère évidemment éviter afin, lui aussi, de rester dans la course aux premières places, au sein de laquelle les erreurs de parcours peuvent rapidement devenir problématiques.
Laurent Génin
Le volley français brille
Même si l’AS Cannes n’a plus grand-chose à espérer de son actuelle épopée continentale en Ligue des champions, la plus prestigieuse des coupes d’Europe, deux autres clubs français continuent de briller dans les deux autres compétitions européennes.
Ainsi, Tours et Narbonne ont parfaitement négocié leur quart de finale aller respectif en coupe CEV et en Challenge cup en milieu de semaine. Les Tourangeaux, après avoir réussi l’exploit d’éliminer les Italiens de Modena d’Earvin Ngapeth, Bruno, Leal et Nimir, en huitième de finale, ont dominé logiquement, à domicile, les Tchèques de Karlovasko (3 sets à 0), mercredi 2 février.
Le lendemain, Narbonne a également pris un avantage déjà intéressant chez les Suisses de Lausanne (3 sets à 1). Le “dernier carré” est à la portée des deux représentants tricolores dont les matches retour se disputeront mercredi 9 février (pour les Audois) et jeudi 10 février (pour les Tourangeaux).
L. G.
Les équipes
Le Plessis-Robinson VB
1. De Leon, 2. Ripoche, 3. Névot, 4. Rouzier, 5. Delbeke, 6. Debes (lib.), 7. Nalobin, 8. Rebeyrol, 9. Suihkonen, 10. Paofai, 11. Martin, 14. Zuidberg, 15. Ponsin, 16. Gomez, 17. De Jesus, 20. Henry.
Entraîneur : Cédric Logeais
Chaumont VB 52 Haute-Marne
1. Gutierrez, 2. Mergarejo, 4. Gueye, 5. Laumon, 6. Corre (cap.), 7. Bouleau (lib.), 8. Plak, 9. Dadash Adeh, 10. Aciobanitei, 12. Herrera, 14. Da Silva, 15. Roatta, 17. Alonso, 19. Massimino (lib.).
Entraîneur : Silvano Prandi.
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