Le coup de force d’Héraclès et du Boxing Club
Jamais Quentin Brière n’avait connu une séance de conseil municipal aussi compliquée. Le 20 octobre, une cinquantaine d’adhérents des associations Héraclès et Boxing Club venaient donner de la voix dans la salle du premier étage de l’hôtel de ville. A grand renfort de banderoles, les deux clubs venaient réclamer une salle pour leur pratique respective. Héraclès, actuellement hébergée dans un bâtiment appartenant à la Ville, mais voué à la démolition, doit en effet quitter les lieux. Un avis d’expulsion lui a d’ailleurs été adressé cet été. Mais les discussions ont échoué entre les deux parties pour trouver un nouveau local. Quant au Boxing Club, créé durant le confinement, la mairie refuse de lui trouver une salle d’entraînement, estimant que trois clubs de boxe (deux de boxe anglaise, un de boxe américaine) suffisent largement à Saint-Dizier. Et malgré une promesse de rendez-vous ultérieur, les boxeurs s’entraînent toujours dans un hangar non chauffé de La Noue…