Le côté chaud vin des chalets bragards
En décembre, les amateurs de vin chaud avaient de quoi étancher leur soif à Saint-Dizier, puisque trois chalets différents en proposaient. Alors, nous avons affûté nos palais pour aller goûter chacun. En toute impartialité.
Qui a eu cette idée folle, un jour, d’inventer le vin chaud ? Pas nous, pour sûr. En revanche, nous avons eu la bonne idée de comparer les trois vins chauds proposés, dans les cabanes bragardes. Au marché de Noël, devant l’église Notre-Dame, ou à la galerie Marius-Cartier, la concurrence était rude. Globalement, la bonne nouvelle, c’est qu’aucun des trois vins chauds testés ne donne des aigreurs d’estomac, ou fait mal au ventre ou à la tête. Cela paraît normal de prime abord, mais nous avons testé d’autres vins chauds (pas à Saint-Dizier en l’occurrence) qui ne sont pas du même acabit.
Le comparatif
Au chalet de la galerie Marius-Cartier, le vin chaud annonce la couleur : le petit quartier d’orange dans le gobelet et un nez directement fruité. En bouche, le fruit est encore bien présent pour un breuvage qui a du corps, dans le bon sens du terme. Le vin reste bien – mais pas trop – sur le palet. Très bon aussi tiède, voire froid.
La cuvée du curé est détonante. On comprend pourquoi le père Loïc de Clock refuse de nous donner son secret de recette. Il y a vraisemblablement un ingrédient qui fait la différence dans ce mélange particulièrement doux, où la cannelle est beaucoup plus présente. Peut-être un peu trop même, on en oublierait presque la présence de vin. S’il en abuse, le père Noël risque de tanguer. Nous, on a adoré.
À l’instar des tenanciers du chalet devant l’église, Henri nous le dit tout de go sur le marché de Noël : « Le meilleur est ici, tout le monde me le dit ». Son vin chaud est une valeur sûre c’est certain, avec à la fois un bon goût de vin, pas trop de sucre (ou du moins juste assez) et de la matière, qui reste en bouche mais sans aucune amertume. Il n’avait pas menti !
La rédaction
Joyeuses fêtes !