Le conflit israëlo-palestinien au coeur de l’Université populaire

Conférence. Dans le cadre du cycle de conférences qu’il donne au sein de l’Université populaire, Gilles Fumey a évoqué ce vendredi 27 octobre le conflit israëlo-palestinien qui a pris un tour nouveau depuis l’attaque du 7 octobre dernier.

Articulé autour de “l’état du monde” et de fait collant à l’actualité, le cycle de conférence assuré par le géographe, Gilles Fumey, à l’Université populaire avait choisi ce vendredi 27 octobre de se pencher sur le sujet « de la guerre qui se profile dans le conflit entre Israël et la Palestine, notamment après les événements du 7 octobre ».

En introduction de son propos, le conférencier a proposé à la dizaine de personnes présentes un court documentaire sur l’oeuvre de Goya, intitulé “Les désastres de la guerre”. A travers ce court-métrage, l’artiste a voulu mettre en avant « la détresse face à l’horreur de la guerre », a souligné Gilles Fumey avant de recentrer la discussion sur la situation actuelle à Gaza.

Rappelant les décennies de tension qui perdure entre les deux peuples et les attitudes de part et d’autres, le conférencier a insisté sur « l’importance de la question des otages et des civils qui se retrouvent victime d’un conflit auquel ils ne veulent pas prendre part ». Faisant un parallèle avec « ce que nos sociétés occidentales ont pu connaître il y a quelques siècles avec les guerres de religion », Gilles Fumey a ensuite anglé son propos sur le fait que la guerre qui se profile diffèrera des précédentes.

« L’évolution de la société et notamment le développement de nouveaux canaux de communication va forcément influer sur le déroulement et l’information autour de cette guerre », a précisé le conférencier. Un point de vue qui a capté l’attention de l’assistance, qui s’est de son côté plutôt inquiété de l’impact que ce conflit pourrait avoir sur les populations.

La question israëlo-palestinienne a permis également d’élargir le débat sur les autres conflits qui perdurent de part le monde, à commencer par celui entre l’Ukraine et la Russie ou bien encore en Syrie.

P. G.