Le compte est bon pour le Pays de Langres
Le Pôle d’équilibre territorial et rural du Pays de Langres a adopté à l’unanimité, mardi 1er mars, les budgets primitifs de son exercice 2022.
C’était la ronde des chiffres, ce mardi 1er mars, à l’auditorium de la place du Commandant-Chauchard. Comptes administratifs, affectations des résultats, budgets primitifs, principal comme annexes… Les élus du Pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) du Pays de Langres ont, comme il est de tradition au premier trimestre, passé en revue l’ensemble des données financières de la collectivité, sous la houlette du vice-président Dominique Thiebaud. La situation apparaît comme étant globalement satisfaisante. Les comptes de l’année écoulée font ainsi apparaître un excédent de 414 947,28 €, tout confondu. Ce bon chiffre, toutefois, est à relativiser par un endettement culminant à 6,73 euros par habitant.
Les budgets primitifs 2022, quant à eux, témoignent de la montée en puissance politique du PETR, qui se voit déléguer de plus en plus de compétences (la mobilité est la dernière en date). En investissement, le budget principal se monte à 1 713 631,04 €, tandis que le fonctionnement a été budgété à hauteur de 1 866 893,25 €. Une autre donnée particulièrement intéressante est la cotisation par habitant, qui ne cesse de grimper à proportion des prises de compétence. Elle sera, pour 2022, de 14,95 € et est, d’ores et déjà, projetée à 15,98 € en 2023.
Pour la première fois, les élus ont établi un budget annexe pour la mobilité, à hauteur de près de 900 000 €. Plus de 400 000 € concernent la gestion des transports urbains de Langres. La seule ombre au tableau, finalement, réside dans la capacité nette d’autofinancement, à 451 800 euros. « Mais elle est surévaluée, la CAF réelle est à 250 000 € », a précisé Dominique Thiebaud. « Ce n’est pas si énorme… », a convenu Laurent Aubertot, second vice-président.
Nicolas Corté