Le comité de jumelage veut ouvrir sur l’international
Association. Relancé en fin d’année 2022 après plusieurs d’années d’absence, le comité des jumelages est aujourd’hui parfaitement en ordre de marche. Il entend désormais renforcer les liens existants avec les villes jumelées mais aussi accompagner de nouveaux projets.
Conforter les échanges déjà réguliers avec Ellwangen, relancer une dynamique avec Beaconsfield mais aussi Abbiategrasso tout en poursuivant le travail avec Slatina et Montréal, les ambitions du comité des jumelages et des relations internationales sont diverses et doivent permettre à Langres de voir grand. Remis sur pied en tant qu’association après plusieurs années sous forme de commission extra-municipal, le comité sait pouvoir compter sur les bonnes relations entretenues depuis de longues années par les établissements scolaires et les associations avec les trois villes jumelées avec la cité lingonne.
Des contacts plus ou moins réguliers qui ne demandent « qu’à gagner en importance », comme le souligne Jean-Claude Michel, le président du comité. Ce dernier prend en exemple les pompiers ou bien encore le CO Langres qui ont depuis de longues années des échanges avec Ellwangen « même si comme pour beaucoup de choses ce n’est pas toujours facile et que le renouvellement des personnes et des équipes n’aide pas forcément ».
Si Ellwangen, qui bénéficie comme les autres villes jumelées d’une commission propre au sein du comité des jumelages, fait figure de bon élèves, l’association mais aussi la Ville souhaite qu’il en soit de même avec les deux autres villes jumelées. C’est dans ce but qu’a eu lieu au moment du couronnement du roi Charles III un déplacement à Beaconsfield « mais aussi un invitation lancée à Abbiategrasso pour le 14 juillet ».
En appui des associations et des projets
Tout juste relancé, le comité de jumelage est conscient que le travail reste important pour redynamiser les relations internationales avec ses différents partenaires « que ce soit les trois villes jumelées mais aussi Slatina ou Montréal ». Pour atteindre cet objectif, les liens noués à travers les établissements scolaires pour Slatina notamment peuvent être très utiles.
En ce qui concerne la ville québécoise, « nous sommes plus sur des échanges culturels que sur toute autre forme de relations », souligne Nicolas Fuertes. Le comité qui se définit comme « un facilitateur pour les associations voulant monter des échanges et pas seulement comme un distributeur de subventions » espère pouvoir rapidement mettre sur pied des actions.
Parmi celles-ci, la possibilité d’organiser une rencontre entre jeunes des villes jumelées autour du sport à l’horizon 2024 est une piste sur laquelle le comité pourrait se pencher.
P. G.
Une équipe en ordre de marche
Fort de 19 membres au sein de son conseil d’administration, le comité de jumelage s’appuie sur un bureau composé de Jean-Claude Michel comme président, Michel-Jean Labrousse en tant que vice-président, Nicolas Fuertes en tant que secrétaire et Rémi Stramare comme trésorier. L’ensemble des collèges composant l’association étant ainsi représenté.
