Education : Le collège Louise-Michel mise sur le ludique

C’est un retour aux sources qui fait du bien. Le collège Louise-Michel a organisé ses portes ouvertes vendredi 25 mars, de 17h à 19h. « C’est la première fois que nous proposons ce créneau-là. D’ordinaire, c’était le samedi », précise Jérémie Miot, principal adjoint de l’établissement.

« Nous misons sur le ludique. Nos élèves et nos professeurs ont été mobilisés pour accueillir les familles. Certains collégiens sont des guides pour les parents, ils organisent les visites de l’établissement », précise-t-il.

Les rencontres avec les professeurs ont permis aux familles de voir toutes les activités proposées à Louise-Michel. Un dispositif a été particulièrement apprécié : “Devoirs Faits”. Ce dernier permet un suivi personnalisé pour les élèves en petit groupe de 6 maximum. Cette année, 197 élèves se sont inscrits. « C’est très rassurant pour nous, je vais y inscrire ma fille dès la rentrée prochaine », souligne une maman à un professeur.

Une forêt pédagogique à Louise-Michel

Les participants ont pu également assister à des expériences scientifiques réalisées par Gabriel et Solène, élèves en 6^e, ou encore visiter la forêt pédagogique mise en place dans l’établissement en 2011. « La plantation a été faite par les 6^e de l’époque », précise Claude Tribolet-Sauvageot, professeure de SVT.

Les enseignants de sports étaient présents pour parler des différentes options accessibles aux futurs collégiens comme circuit training (l’équivalent du crossfit), expression corporelle, cirque et l’association sportive gérée par l’UNSS. « Elle coûte 25€ à l’année et permet de travailler plusieurs disciplines. C’est basé uniquement sur le volontariat. Les cours ont été beaucoup adaptés à cause de la covid », précise un des professeurs. « Nous avons aussi une option “Corps, santé, bien-être”, accessible dès la 4^e avec des moments de méditation, de relaxation, mais aussi sur de l’alimentation », poursuit-il.

« J’étais dans cet établissement il y a 30 ans et c’est très difficilement comparable. Il n’y avait pas de secteur pour chaque cours, chaque discipline. Les professeurs vendent bien leur établissement. Ma fille est à l’école Lafayette et j’ai hâte qu’elle intègre Louise-Michel  », déclare un papa à Jérémie Miot.

CMD