Le collège Diderot réduit en compost l’inertie écologique

Le collège Diderot a décidé de mettre en place, sur initiative du professeur Baptiste Demarson, un compost participatif. Les élèves “éco-délégués” de l’établissement, qui en auront la charge, ont reçu, vendredi 3 mars, une formation de deux guides composteurs.

C’est une loi passée, jusque-là, relativement inaperçue. Elle va pourtant avoir un important impact, et impulser une véritable dynamique écologique, sur la vie quotidienne des Français. A compter du 1^er janvier 2024, chaque maison ou immeuble devra avoir son compost pour le tri des déchets. Louable, l’initiative doit cependant s’accompagner de formation pour les éco-citoyens. Dans cette optique, le collège Diderot a, lui aussi, décidé de mettre en place un compost au sein de l’établissement, qui permettra aux collégiens d’appréhender son fonctionnement, et de le répercuter auprès de leurs familles.

L’initiative en revient à Baptiste Demarson, professeur d’Education physique et sportive (EPS). En vue de cette future installation, l’enseignant a convié, vendredi 3 mars, Jacques Ecosse et Jean-Claude Grandjean, bénévoles de l’association des guides composteurs de Haute-Marne. Ceux-ci ont expliqué à l’ensemble des élèves éco-délégués (un par classe, ainsi qu’un suppléant) le fonctionnement d’un bio-seau. « Il faut le remuer au moins une fois par semaine, mais il n’est pas nécessaire de le faire trop vigoureusement », a notamment expliqué Jacques Ecosse, avant de détailler l’ensemble des composants possibles : « Des feuilles tombées, des herbes de tonte, des mauvaises herbes, les sachets de thé, le marc de café, la paille et le foin, les copeaux de bois, le carton coupé en petits morceaux, les écorces de fruits secs, les fèces d’animaux domestiques, les coquilles d’œufs, les broyats, etc. ».

Le compost devrait prendre place dans un petit espace aménagé, en contrebas des cuisines de l’établissement. Un emplacement « idéal », aux yeux de Jean-Claude Grandjean, qui conseille au collège de prendre contact avec la Ville : « L’idéal serait que, pour commencer, la commune fournisse environ un m³ de broyats, issus par exemple de la taille des arbres ».

Nicolas Corté

n.corte@jhm.fr