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« Le Club 41, c’est de l’amitié ! »

Le club organise régulièrement des visites, de monuments notamment, comme ici, l’église en pans de bois de Bailly-le-Franc, en novembre dernier.

VIE ASSOCIATIVE. Le Club 41 ans de Saint-Dizier fêtera cette année ses… 41 ans ! Une longévité que le club doit principalement à l’amitié entre ses membres, maître-mot de l’institution.

Le 1er janvier 1981, le Club 41 ans de Saint-Dizier était « charté », 20 ans tout juste après la naissance du premier Club 41 français, à l’hôtel de France, à Brest. A Saint-Dizier, le club compte à sa création huit membres, dont son tout premier président, Christian Pichard, un ancien « tableur » : car le Club 41 est un bébé de la Table ronde, les deux font partie d’une seule et même famille dans le monde des clubs services (lire par ailleurs).

Une vingtaine de membres à son apogée

Le club 41 ans de Saint-Dizier a donc 41 ans (!) mais n’a pas pu fêter comme il se doit cet anniversaire événement avec la crise sanitaire. Mais ses petites mains espèrent le faire dès que possible, d’ici quelques semaines. A son apogée riche d’une vingtaine de membres, le Club 41 compte aujourd’hui autant de membres qu’à son origine, à savoir, huit, « tous des décideurs, ou anciens décideurs, qui ont un impact sur la vie économique », précise Philippe Demange, actuel président du Club 41 de Saint-Dizier et par la même, 41e président de son histoire.

S’il reste masculin, le club 41 a modéré un tant soit peu son règlement en termes d’âge. « On n’a pas d’âge limite, c’est autour de 40 ans. On peut aussi avoir des gens de 70 ans, c’est notre cas, et recruter un jeune homme de 35 ans ». D’ailleurs, des forces vives, le Club 41 de Saint-Dizier aimerait en recruter. Des hommes actifs donc, pour compléter l’équipe. Le club bragard verrait d’un bon œil l’arrivée de nouvelles forces vives l’année de ses 41 ans. « Nous sommes six anciens et deux jeunes. Il y a un fossé entre 40 et 60 – 70 ans, il en faut entre les deux ! » L’effectif idéal serait de quinze membres, 20 grand maximum. « Au-delà, l’expérience montre que l’amitié est saucissonnée, ce n’est pas le but. »

Réunion tous les premiers vendredis du mois

C’est aussi en ce sens que, idéalement, le recrutement se porte sur des personnes qui restent plusieurs années. « Recruter un directeur de banque, c’est bien, mais il est là deux, trois ans, ce n’est pas intéressant. Le Club 41, c’est l’amitié », insiste Philippe Demange. Le président sait de quoi il parle. Celui qui a été plusieurs fois président considère ses partenaires de club comme ses amis, véritablement. « C’est la base de notre club. L’amitié, et la tolérance. Depuis toujours ». Vous l’aurez compris, pas question de politique ou de militantisme au sein des Clubs 41, ni de statut social ou de religion. Le partage, l’écoute et l’entraide, priment.

Le club se réunit chaque premier vendredi du mois à son siège, l’hôtel-restaurant le François-Ier. « Pour dialoguer, échanger idées et projets d’action ou de soutien », poursuit Philippe Demange Et chaque troisième vendredi du mois, les épouses sont invitées à un dîner convivial.

En attendant d’attirer de nouvelles forces vives, le Club 41 de Saint-Dizier planche dès à présent sur l’évènement anniversaire qui pourrait être une grande tombola ou autre manifestation publique. Toujours au profit d’une bonne action, d’assistance, d’aide aux autres.

Pour contacter le Club 41 : s’adresser à hôtel-restaurant Le François-Ier, 32, avenue de Verdun à Saint-Dizier ou par mail à : hbfrancois1er@gmail.com. Précisez en objet Club 41.

N. F.

n.frise@jhm.fr

Un peu d’histoire

Il faut remonter à l’année 1926 pour bien comprendre l’origine des Club 41. Louis Marchesi, membre du Rotary-club de Norwich, en Grande-Bretagne, a l’idée de créer la Table ronde, avec l’objectif d’ouvrir un club exclusivement réservé à de jeunes hommes, où ces derniers « pourraient échanger leurs idées sans se les voir imposés par leurs ainés ». En 1927, la première Table ronde, de Norwich donc, naît. Les premiers statuts prévoient un âge limite maximum de 41 ans. En 1939, les « tableurs » atteints par la limite d’âge, mais qui ne veulent pas rejoindre (ou retourner) vers les Rotary ou Lions-clubs, créent le premier club britannique « Old Tablers », à Liverpool. En 1950 est créée la première Table ronde française et onze ans plus tard, le premier Club 41 français. Le club 41 fait partie du « quadralagor » qui regroupe quatre associations, la Table ronde, les Circles Ladies, le club Agora et donc, le Club 41. En France, le Club 41, c’est 6500 membres répartis en 330 clubs. Parmi eux figurent les clubs de Vitry-le-François, Bar-le-Duc ou encore Châlons-en-Champagne, avec lesquels le club bragard entretient régulièrement des relations.

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