Le cheval de Droyes et des autres villages
A l’occasion du dernier conseil de Rives dervoises, la première magistrate de la commune a défendu, lors des questions diverses, la place du cheval qui participe à la collecte des sacs jaunes et bleus depuis le 1er janvier à l’initiative de l’Agglo.
Il se trouve que le camion-poubelle attend actuellement que le cheval ait fini sa tournée pour charger le fruit de la collecte et l’emporter au centre de tri. La raison en est que le marché vient d’être repris par une nouvelle entreprise et l’opération est en période de rodage.
A Troyes et sa banlieue, où la prestation est en place depuis dix ans, on obtient 20 % de tri supplémentaire.
Le prestataire va essayer de décaler le départ du cheval pour qu’il soit vu par le public, ce qui demande une nouvelle organisation à mettre en place. La maire reconnaît que ce n’est pas fait pour le rural, mais plutôt pour l’habitat dense, les zones pavillonnaires. Mais l’avantage qu’elle y voit, c’est le retour des chevaux au Haras de Montier où ils logent, l’objectif étant de ramener au Haras le cheval de trait de race ardennaise qui est en grand péril, car il y a de moins en moins d’éleveurs dans le Grand Est.
A sa connaissance, ceux qui restent envoient leurs chevaux au Japon en avion pour y être engraissés et consommés en viande dont les Japonais sont friands. Si ces chevaux ne sont plus utilisés pour le travail, ils partiront pour la boucherie et la race va disparaître. Comme quoi !