Le Chaumontais Gilles Lomba apporte son énergie
JHM Quotidien : Comment vous sentez-vous juste après ce succès auquel vous avez grandement participé ?
Gilles Lomba (réceptionneur/attaquant du CVB 52) : « C’est un pur plaisir d’avoir eu ce long temps de jeu. Au départ je suis quatrième réceptionneur dans ce groupe : le gars qui théoriquement ne joue jamais. Cela prouve que le coach (Silvano Prandi) me fait confiance. J’ai tenté d’apporter toute mon énergie à un collectif qui partait un peu à la dérive dans le quatrième set, et je pense que c’est ce dont avait besoin à ce moment-là notre équipe. Si j’ai pu déjà apporter du dynamisme, c’est une bonne chose. »
JHM Q : Avez-vous ressenti du stress à votre entrée sur le terrain ?
G. L. : « Il y a forcément toujours un peu de pression dans ces moments-là, mais j’essaie de ne pas y penser. Je sais que j’entre dans un groupe bienveillant, avec des joueurs d’expérience qui m’entourent et qui sont là pour m’encourager et me conseiller. Ça aide beaucoup. »
JHM Q : Comment expliquez-vous le “trou d’air” rencontré dans le troisième set ?
G. L. : « On a surtout commencé à commettre beaucoup plus de fautes directes. De leur côté, ils ont mieux servi, en prenant des risques, ce qui nous a considérablement déstabilisés. On est revenu, en jouant plus stratégiquement, en cherchant certains joueurs sur des services tactiques. Ça nous a réussi. »
JHM Q : En modifiant également beaucoup l’équipe sur le terrain…
G. L. : « Oui, c’est clairement une victoire collective. Tout le monde a pu participer, confirmant que ce groupe est compétitif sur tous les postes, avec des solutions multiples. On est capable de s’adapter en cours de match aux problèmes rencontrés. C’est une de nos forces cette saison, même si notre jeu n’est pas parfait encore. »
JHM Q : Que vous inspire ce retour en tête de classement ?
G. L. : « Après quatre journées de championnat : pas grand-chose. C’est toujours mieux de démarrer la saison ainsi, mais dans cette compétition hyper dense, ça ne nous apprend rien. On n’est pas dans le championnat belge (Gilles Lomba jouait à Maaseik l’an passé) où le sacre se joue sur trois ou quatre matches dans la saison. Là, tous les week-ends sont des combats. »
Recueillis par L. G.