Le Chaumont VB 52 plutôt à l’aise en demie
Depuis son avènement en première division, le Chaumont VB 52 Haute-Marne a déjà disputé sept demi-finales et en a gagné cinq. Il s’apprête à vivre sa huitième, à partir de dimanche, face à Tours.
Le Chaumont VB 52 Haute-Marne est un club qui a grandi très rapidement parmi l’élite. Arrivée en 2012/2013 en première division, l’équipe cévébiste a rapidement battu tous les records de précocité pour un promu.
Qualifiés en “play-off” et obtenant un billet européen dès leur première année en Ligue A, les Haut-Marnais, éliminés alors en quarts de finale, vont, dès l’exercice suivant, disputer leur première demi-finale de championnat. En douze saisons, ils en enchaîneront huit et se qualifieront pour cinq finales et un titre de champion de France en 2017. Retour sur cette ascension rapide au sommet de la hiérarchie nationale.
Cinq adversaires différents pour Chaumont
En douze saisons, le CVB 52 a donc participé à huit demi-finales de championnat de France. La première s’est tenue lors de la saison 2013/2014, déjà face à Tours. A l’époque, les Haut-Marnais ne pouvaient encore réellement rivaliser avec “l’ogre” d’Indre-et-Loire, qui avait gagné sa place en finale. Dimanche, ce sera donc la deuxième fois que les deux équipes se retrouveront à ce stade de la compétition. En huit demi-finales, les Haut-Marnais auront affronté cinq adversaires différents : Tours, Montpellier et Ajaccio à deux reprises, ainsi que Paris et Nantes.
Un bilan positif
Statistique plutôt encourageante : sur ses huit participations aux demi-finales, le CVB 52 ne s’est incliné qu’à deux reprises. La première en 2013/2014 face à Tours, puis en 2021/2022 devant Montpellier. Bonne nouvelle en revanche pour les adversaires vainqueurs : chaque fois qu’ils ont éliminé Chaumont, ils sont ensuite devenus champions de France.
L’avantage du terrain
La première place glanée en saison régulière peut engendrer une situation intéressante pour les hommes de Silvano Prandi, puisqu’ils auront l’avantage d’évoluer à domicile lors du premier duel et, si nécessaire, lors du match d’appui. Or, lors des cinq demi-finales qu’ils ont débuté à domicile, ils ont réussi à se hisser en finale à quatre reprises (seul Montpellier les en avait empêché en 2022). Un chiffre qui semble vérifier l’avantage du terrain sur ces confrontations directes.
Pas peur de l’extérieur
Pour autant, les Haut-Marnais ne craignent pas les déplacement lors des matches à enjeux, puisqu’à chaque fois que leur demi-finale s’est jouée en trois matches, ils sont allés chercher la qualification chez l’adversaire. Ce fut vrai l’an passé à Nantes, en 2021 à Montpellier, et en 2019 à Ajaccio.
Que réservera donc ce huitième demi-finale de championnat aux Chaumontais ?
Laurent Génin