Saint-Dizier. Le centre socioculturel : un lieu de vie riche en activités
SOCIAL. Samedi 29 janvier, une réunion était organisée pour dresser le bilan de l’année écoulée du centre socioculturel. Une première, depuis que la MJC a été rebaptisée en tant que tel. L’occasion de se remémorer les nombreuses activités de la structure, et d’évoquer les perspectives du futur.
« Je m’étais engagé à le faire lors de mon arrivée en avril 2019. » Mokhtar Kahlal ne pouvait alors pas imaginer l’apparition de la pandémie. Mais en ce samedi 29 janvier, l’adjoint à la vie associative qui était chargé de superviser la transition entre la MJC du Vert-Bois et le centre socioculturel, a enfin pu dresser le bilan de la structure. Partenaires, bénévoles, adhérents et élus s’étaient réunis pour revenir sur l’année écoulée et évoquer les perspectives futures.
Une année positive
Si la Covid a une nouvelle fois eu des incidences sur les animations, l’exercice 2021 reste satisfaisant, « avec 496 adhérents, et une parité parfaitement respectée », précise Alexandre Zeien, directeur du centre socioculturel (CSC). Un peu moins des deux tiers est constitué de jeunes âgés de 5 à 12 ans, plus nombreux que par le passé, à l’inverse des seniors, « qui n’ont pas tous encore osé revenir avec le contexte actuel », constate le directeur du CSC.
Un lieu de rencontre
Rencontre et partage, comme ce fut le cas tout au long de l’année 2021. Pour la jeunesse, cela s’est traduit notamment par l’accompagnement scolaire ; les soirs d’école, ce sont dix animateurs et neuf bénévoles qui accueillaient écoliers et collégiens. De l’aide aux devoirs qui ressemblait davantage à un temps d’échange et de soutien. Ces derniers ont pu aussi profiter des mercredis loisirs, ainsi que des centres de loisirs durant les vacances. Le succès ne s’en démord pas, « avec 168 enfants sur le mois de juillet et 138 sur la première quinzaine d’août », dixit Alexandre Zeien.
Pour les ados, il a surtout été question de travail d’équipe. La constitution d’une équipe de futsal, la réalisation d’une websérie toujours en cours, le passage du Bafa grâce aux deux sessions annuelles proposées…
Quant aux parents, ils ont pu participer aux café-parents pour échanger sur la parentalité ; une démarche d’accompagnement, « et non pas pour donner des leçons », rassure le directeur.
Des centaines d’activités
Grâce à ses nombreux partenaires, les événements et activités proposés ont été et sont toujours très nombreux, à tel point que certains habitants ignorent leur existence. Un constat dressé par Mokhtar Kahlal, notamment durant l’atelier de concertation sur le centre commercial. La conseillère municipale Leïla Aba a embrayé, rappelant le rayonnement du CSC sur le territoire, « après seulement deux ans » en tant que tel, et que « la communication n’est qu’une question de temps ». D’où l’objectif « de monter en puissance et de proposer encore plus de choses », conclut Alexandre Zeien.
Et comme l’a martelé Mokhtar Kahlal au cours de cette matinée, à plusieurs reprises, au centre socioculturel, « vous êtes ici chez vous ».
Les perspectives futures
Certaines actions seront développées en lien avec le projet social acté en décembre 2020. A commencer par le projet de rénovation, pour lequel « toutes les idées sont bienvenues », rappelle Alexandre Zeien, citant la proposition de toit terrasse par un habitant. Un développement particulier sera fait autour des ateliers numérique, et un travail sera mené pour améliorer le portail famille.
Au niveau des animations, on retrouve les fêtes de quartier, un concert chaque trimestre, une chasse aux photos en lien avec Capt’Image et une grande nouveauté, du 7 au 17 octobre, avec la fête de la science. Sans oublier, pour commencer, la semaine des femmes du 7 au 11 mars. Quant à la fête des voisins, « on y travaille », confie Virginia Clausse, adjointe aux familles.
Enfin, sur le long terme, l’objectif est « de doubler le nombre d’adhérents, pour franchir le cap des 1000. Mais il faut y aller progressivement », conclut Mokhtar Kahlal.
L’image du quartier s’améliore
Fait intéressant, 71 des adhérents viennent des communes. Preuve que l’image du quartier du Vert-Bois évolue positivement, un objectif clairement annoncé dans le cadre du projet social de la structure. Alexandre Zeien tient la parfaite illustration : « Il y avait un père qui ne voulait pas y amener son fils, parce que le centre se trouve au cœur du Vert-Bois. Maintenant, le jeune ne veut plus aller ailleurs. » Une bonne image véhiculée également en dehors, comme quand une dizaine d’ados se sont rendus à Bettancourt-la-Ferrée pour nettoyer des caves suite aux inondations.