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Le café-restaurant a rouvert

Clothilde et Hubert, avec leur petite Carla, sont très heureux 
de leurs débuts à Manois.

Le café-restaurant local, Bistrot de Pays, a fermé ses portes en 2020. Le conseil municipal, après avoir consulté plusieurs organismes, a décidé d’acheter les lieux et de rénover totalement le rez-de-chaussée, ce qui a été réalisé en 2022.

Puis, ce fut la recherche de la gérance, laquelle s’est révélée assez complexe. Il y a eu quelques candidats mais cela n’aboutissait pas. C’est lors de la séance de conseil municipal du 22 juin dernier que cette recherche a pris fin.

En consultant le site “SOS village”, Hubert Charlier et sa compagne, Clothilde, qui tenaient un café-bar à Reims, ont été vivement intéressés par l’offre de la commune. Hubert est venu sur place et il a été conquis.

« Nous étions en milieu urbain. On voulait bouger et le Covid n’a pas été étranger à notre décision », souligne Hubert. Originaire des Ardennes, âgé de 59 ans, il est entré dans le monde du travail dès l’âge de 12 ans en tant qu’ouvrier agricole.

Métier qu’il a exercé pendant une vingtaine d’années. La trentaine bien sonnée, il a voulu être son propre patron, se lançant dans les espaces verts puis dans la maçonnerie. Il a rencontré Clothilde, native du Sénégal, âgée de 41 ans, qui travaillait dans la restauration et les bars. C’est ainsi qu’ils ont tenu un café-bar à Reims durant de nombreuses années. Ils sont les heureux parents d’une petite Carla, qui n’a pas encore 1 an.

« Lorsque j’ai fait la connaissance des élus de Manois, j’ai été séduit par leur côté humain, chaleureux, mais pas seulement ! J’ai été admiratif devant le niveau de rénovation des locaux, par exemple, une cuisine totalement moderne. L’ensemble nous a décidés à nous installer à Manois. Tout a été parfaitement clair dès le début. Je savais où nous nous engagions et je pense que nous avons un énorme potentiel. C’est un très bon début. Nous n’avons plus qu’à travailler, développer ce commerce multi-services. Le restaurant ouvrira plus tard », précise Hubert Charlier.

Ce commerce qui s’appelle désormais “Au petit bonheur”, va permettre la création de deux emplois.

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