Le CADA, 20 ans d’action au service des réfugiés

Social. Une structure qui a grandi mais n’a jamais oublié son objectif, à savoir être aux côtés des réfugiés. A l’occasion de ses 20 ans d’existence, le CADA de Langres a organisé lundi 20 juin sous le chapiteau installé aux casernes un moment festif et multiculturel.

Une pluralité de profils et d’histoires personnelles ou familiales, le CADA (centre d’accueil des demandeurs d’asile) de Langres a célébré dans la bonne humeur ses 20 ans d’existence. Un anniversaire préparé avec soin par les équipes de la structure qui ont aussi pu compter sur la bonne humeur des réfugiés actuellement suivis par le CADA.

A travers différents ateliers dont un où les participants étaient amenés à se glisser dans le costume de quelqu’un fuyant son pays, cet anniversaire a mis en lumière toute la richesse apportée par le multiculturalisme du centre d’accueil des demandeurs d’asile. Sourires aux lèvres, les réfugiés présents ont pris beaucoup de plaisir à partager un moment festif avec l’ensemble des partenaires du CADA.

Pour témoigner de l’évolution de la structure depuis ses débuts, de nombreuses coupures de presse témoignant des projets dans lesquels s’est impliqué le CADA ainsi que l’agrandissement de la structure ont montré combien les réfugiés et les équipes ont voulu s’impliquer sur le territoire. Au-delà des ateliers, l’anniversaire a aussi été l’occasion pour les participants d’assister au spectacle “Concerto pour deux clowns” par la compagnie Les rois vagabonds.

Ce spectacle qui est accessible à tous du fait de sa quasi-absence de paroles a été l’un des temps forts de cette journée qui a montré qu’au fil des années, le CADA a su tisser des liens avec bon nombre d’acteurs du territoire, sensibles au destin des centaines d’enfants et d’adultes que la structure a accueilli en provenance d’une multitude de pays du globe.

Cette diversité des origines était perceptible à travers les drapeaux réalisés pour l’occasion en référence aux pays des réfugiés aidés depuis 20 ans. Conscients que le travail reste important, notamment du fait des conflits qui perdurent à travers le monde, les équipes du CADA ne manquent pas d’énergie et d’idées pour jouer à plein leur rôle d’accompagnateurs et de repères pour des personnes au parcours chaotiques.

P. G.