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Le budget primitif passe sans les oppositions

Les élus ont planché sur un budget primitif qui comprend un budget principal et quatre annexes (Poinfor, Réussite éducative, eau potable et assainissement), votés, eux, à l’unanimité.

CONSEIL MUNICIPAL. Les élus se sont retrouvés, mardi 24 janvier, pour la présentation du budget primitif 2023. Un budget bâti sur un effort d’économie de 5 % et un gel des taux d’imposition. Une présentation qui n’a pas convaincu les oppositions.

Cinq contre, trois abstentions. C’est le résultat du vote concernant le budget principal de la Ville après une présentation faite par Didier Jannaud qui n’a pas manqué de susciter le débat. Dans le détail, la section fonctionnement s’équilibre à 11 271 275 €, contre 10 543 500 € en 2022 et la section investissement est, elle, revue à la baisse (7 763 000 €, contre 7 800 000 €, en 2022). Un résultat, en fonctionnement, essentiellement dû à l’augmentation des charges salariales (+ 368 200 €) et des charges générales (+ 179 875 €), dans lesquelles on retrouve, entre autres, l’énergie et les taxes sur le foncier bâti. Deux postes sur lesquels la Ville subit la hausse des tarifs de l’électricité et du gaz ou des bases d’imposition indexées à l’inflation depuis 2018. C’est dans ce contexte que la majorité a expliqué avoir demandé un effort aux services pour atteindre 5 % d’économie.

Un autofinancement à 1,8 million d’euros

« Cet effort a-t-il été demandé à tous les services ? Certains ont-ils dû faire plus d’efforts que d’autres ? Sur quoi ont porté ces 5 % d’économie ? On voudrait avoir des explications », a lancé Sophie Delong, chef de file de la liste d’opposition “Notre parti, c’est Langres”.

Sophie Delong a demandé des explications sur ces économies avant de lancer : « Vous serrez la vis aux services et pas à vous-mêmes ! »

« Nous avons demandé ces économies de 5 %, de manière identique à tous les services, sur tout ce que nous maîtrisons, c’est-à-dire principalement sur les charges à caractère général, puisque nous ne pouvons agir sur le prix de l’énergie ou la masse salariale. Ces économies sont de l’ordre de 120 000 €. Cela ne représente pas grand-chose au regard de l’inflation des fluides ou celle des frais de personnel. C’est un choix de récupérer des recettes, relativement importantes et de faire un effort sur ces charges à caractère général. Tout ceci nous permet de conserver un autofinancement à hauteur de 1,8 million d’euros, ce qui n’est pas mal en ces temps inflationnistes », a répondu Didier Jannaud, chargé des Finances.

« Je ne vois pas la philosophie globale de ce budget »

Bénédicte Châtel, de la liste “Langres pour tous” a quant, à elle, interrogé la majorité sur le fil conducteur de ce budget : « Il y a une juxtaposition de projets, mais je ne vois pas la philosophie globale. » C’est Nicolas Fuertes qui a alors répondu : « Notre philosophie est de veiller à un développement équilibré de la ville de Langres. Il y a eu, depuis une dizaine d’années un abandon des faubourgs et des Quartiers et un cloisonnement entre le centre historiques et le reste de la ville. Ce que l’on souhaite c’est équilibrer et maintenir ce centre historique vivant. (…) Quand on voit que certains voudraient fermer des grands services, type collège ou hôpital, on voit la répercussion que cela pourrait avoir. »

Une démonstration qui n’a visiblement pas convaincu.

Les taux d’imposition maintenus

Le calcul des bases de l’imposition locale s’indexant sur l’inflation, l’augmentation attendue est de l’ordre de 7,1 %. La majorité a choisi de geler les taux relatfs à ces taxes en reconduisant ceux de 2022, à savoir 39,91 %, sur le bâti et 29,57 % sur le non-bâti, afin d’amoindrir cette hausse. Au final, l’augmentation de l’imposition devrait se situer autour de 3 % pour les Langrois. « Pourquoi ne pas les avoir baissés un peu, de manière à ce que les Langrois ne subissent pas la hausse des bases ? », a demandé Bénédicte Châtel. Quant à Sophie Delong, elle a rappelé qu’à son époque « Didier Jannaud, chef de file de l’opposition, voulait que je baisse plus les taux plus que ce que je ne faisais. Vos convictions sont à géométrie variable ! ». « A votre époque, il y avait encore une taxe d’habitation et une redevance télévisuelle », lui a rappelé le concerné.

Patricia Charmelot

p.charmelot@jhm.fr

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