Le bon vent de Jean-Claude Borelly
Le célèbre trompettiste Jean-Claude Borelly s’est produit, dimanche 26 mars, devant plus de 400 personnes en l’église Saint-Maurice de Bussières-lès-Belmont, revisitant les plus grands classiques de la chanson française et de musiques du film, s’aventurant même du côté du gospel.
« J’étais déjà venu à Bussières-lès-Belmont, il y a déjà… au moins 30 ans ! Vous n’avez pas changé, vous êtes toujours aussi sveltes. Moi aussi bien sûr ! ». Hilare en se massant l’abdomen, Jean-Claude Borelly a su insuffler sa bonne humeur coutumière, dimanche 26 mars, à l’occasion de son concert exceptionnel en l’église Saint-Maurice de Bussières-lès-Belmont, sur organisation de l’association pour le rayonnement culturel de la campagne haut-marnaise (Arccham).
L’homme à la trompette d’or, accompagné aux claviers et aux chants du fidèle Jean-Jacques Patrice – « Il est avec moi depuis très longtemps » – a, à cette occasion, ravi les quelque 400 spectateurs présents, en reprenant avec brio les plus grands standards français comme internationaux. De « Il Silenzo » à « The Sound of Silence » (Simon & Garfunkel), en passant par « Les Corons » de Pierre Bachelet, rien n’a été oublié. Le musicien s’est même aventuré, pour la première fois, sur le terrain inédit pour lui du gospel, avec des adaptations des légendaires « Amazing Grace » et « Happy Days ».
Jean-Claude Borelly, premier fan de Louis Armstrong
Aimant souffler… quelques anecdotes à son public, Jean-Claude Borelly a aussi repris avec beaucoup d’émotion l’hommage à Louis Armstrong signé Claude Nougaro : « Quand j’avais 7 ans, j’étais chez mes parents… Je regardais la télé. Et j’ai vu alors un homme, un musicien merveilleux, jouer d’un instrument que je ne connaissais alors pas. C’était Louis Armstrong. A partir de ce jour, la trompette est devenue toute ma vie. Je n’aurais pas été devant vous aujourd’hui, sans lui ». Le public en a convenu : c’eut été vraiment, mais vraiment dommage.
N. C.