Le bilan de rentrée du recteur

Nouveau recteur de l’académie de Reims, Vincent Stanek tenait une conférence de presse de rentrée, ce 12 septembre, afin d’exposer les grands objectifs de cette année qui débute.

Fraîchement nommé pour cette rentrée scolaire de septembre 2023, le recteur de l’académie de Reims, Vincent Stanek, proposait un point de rentrée aux représentants des médias des quatre départements du territoire. Objectif : dresser un bilan à chaud.

A l’heure des comptes, la baisse démographique attendue se confirme avec 1 600 élèves de moins dans le premier degré pour l’Aube, la Haute-Marne, la Marne et les Ardennes. A l’échelle haut-marnaise, cette baisse concerne 300 enfants, soit 2,3 % de moins.

Pour autant, le taux d’encadrement reste correct. Encore plus « dans les deux départements les plus ruraux, la Haute-Marne et les Ardennes ». On compte 7,15 enseignants pour 100 élèves et quelque 160 écoles pour la Haute-Marne. « Cela ne nous empêche pas de mettre en place les mesures de dédoublement de classes ou encore le plafonnement à 24 élèves. Deux ajustements ont été faits à la rentrée, avec des ouvertures à Saint-Dizier et Prauthoy », résumait Michel Fonné, inspecteur d’académie en Haute-Marne, également présent.

Peu de professeurs manquants

Le recteur a également mis en avant le fait que le nombre de postes vacants à la rentrée est très bas dans les collèges : nettement en-dessous de 1 %. Toutes les classes ont des professeurs des écoles. « Pour le collège, il peut être parfois difficile de recruter des professeurs d’histoire-géographie, d’anglais ou d’espagnol », évoquait le recteur.

Vincent Stanek a également dit un mot de la refonte du collège avec l’heure supplémentaire d’approfondissement hebdomadaire (en maths ou français) en classe de 6ème, avec les évaluations nationales qui vont débuter.

La présentation s’est achevée en insistant sur l’attention apportée aux cas de harcèlement. « Personne n’est à l’abri », martelait le recteur pour qui les réseaux sociaux constituent un phénomène aggravant dans le sens « où le harcèlement peut ne jamais cesser ». Il a livré son avis sur le sujet : « J’ai du mal à trouver un aspect positif à tout ce temps passé sur les réseaux sociaux ».

S. C. S.

s.chapron@jhm.fr