Le 8 mars, les femmes vivent leur liberté
SOCIÉTÉ. À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, vendredi 8 mars, les associations bragardes ont décidé de mettre à l’honneur la condition féminine.
Vendredi 8 mars, à l’instar de l’année dernière, l’Union des jeunes Bragards (UJB) et le Planning familial, proposent des activités sportives réservées aux femmes. Au programme, un large choix d’occupations telles que bricolage, autodéfense, Pilates, badminton et escrime. Chantal Dupont, présidente du Planning familial 52, et Pascal Petit, président de l’UJB, souhaitent faire découvrir aux participantes de nouveaux sports.
Une journée « qui doit permettre de faire réagir »
Pour ce faire, ils ont décidé de faire confiance à l’organisatrice, Perrine Desanlis, kinésithérapeute et professeure de Pilates, pour préparer l’événement. Cette dernière avoue que cette journée est « un symbole qui doit permettre de faire réagir ». Les femmes ont aussi pu rencontrer des professionnels du Planning familial, qui peuvent les sensibiliser sur différents sujets. « Il y a des femmes victimes de violences donc c’est bien que ça leur soit réservé, sinon elles ne seraient pas venues », confie une participante. Mokhtar Kahlal, adjoint municipal à la Vie associative, préfère parler d’égalité « pour que tout le monde se sente concerné ».
Une action aux Halles
L’après-midi, aux Halles, un stand est mis en place contre les violences sexistes et sexuelles (VSS) par deux bénévoles de l’association Cler, qui œuvre pour l’épanouissement affectif et familial. Chantal Marinthe et Domithile Guinoiseau, proposent un jeu concernant le « violentomètre », un outil d’évaluation qui permet de repérer la présence de VSS. Leur objectif est de sensibiliser sur les violences au sein du couple. « On n’aura pas perdu notre temps si on touche une ou deux femmes », affirme Domithile Guinoiseau. Leur souhait est d’aller vers les femmes pour leur éviter d’avoir à faire la démarche. C’est l’occasion pour elles « d’éveiller quelques réflexions ».
De notre stagiaire Célia Thouvignon