L’autre est-il toujours un étranger ?
Une trentaine de personnes, dont douze lycéennes et lycéens, ont essayé de répondre le 17 novembre, à cette question importante : l’autre est-il toujours un étranger ?. Ils ont donné des exemples dans leurs discours, lors du Café philo organisé à la médiathèque de Joinville, sous la houlette de Didier Martz, philosophe rémois.
Chacun s’est attelé à cette question, notamment le groupe de lycéens venus partager et donner un sang nouveau à cette animation, mais qui, comme c’est normal, a laissé à la fin de la séance, une impression de ne pas avoir de réponse et ainsi aidé à se poser la réflexion personnelle qui sera un petit plus à la rencontre au Café du jeudi.
“Ceux qui se ressemblent, s’assemblent ! ” A partir de cette phrase, on peut effectivement entendre : cette façon de penser, que l’on nomme, l’homogamie, est le fait de fonder un couple avec une personne du même groupe, qui un groupe religieux, une ethnie, une classe sociale etc. L’homogamie sociale ou socioprofessionnelle est le fait de choisir son conjoint dans le même groupe social que le sien. Donc, celui qui n’en fait pas partie, est… l’étranger, celui dont on se méfie et qui peut faire peur.
L’idée de la non-connaissance comme danger crée ainsi des pensées xénophobes contre ceux qui ne sont pas du groupe. Cela se voit aussi entre les habitants de deux villages proches qui, parfois, et même souvent, se méfient des autres. A partir du moment où l’on se connaît, l’approche de l’autre pourrait-elle être plus facile ? La réponse est toujours à donner.
La prochaine séance aura lieu jeudi 21 décembre, à 18 h 30.
