Laurent Jacobelli : « Marine Le Pen rassure les Français »

POLITIQUE. Le porte-parole du Rassemblement national et conseiller régional du Grand Est se déplace ce samedi en Haute-Marne.

Laurent Jacobelli est de retour dans le département. Il y sera présent ce samedi 26 mars dans le cadre de la campagne présidentielle. « Je viens rencontrer des militants pour bien conforter les fondamentaux du programme de Marine Le Pen, et je me rendrai autour de Chaumont à la rencontre de la population », explique l’élu domicilié dans l’Aube. « L’idée est d’aller sur le terrain, alors que cette campagne est un peu confisquée, pour évoquer les sujets fondamentaux, ajoute cet habitué des plateaux de télévision. La guerre en Ukraine – et c’est bien normal –, le Covid occupent l’essentiel du temps dans les interviews et débats, mais il y a également le pouvoir d’achat, un sujet que nous évoquions déjà en septembre. »

Dans cette campagne où le candidat Eric Zemmour a été rallié par des cadres du RN , « Marine Le Pen ne s’est pas laissée bousculer par les attaques et par la concurrence, estime Laurent Jacobelli. Elle a maintenu le cap, montré qu’elle veut être présidente de la République. Dans cette période de guerre à nos portes, de crise sanitaire, les Français ont besoin d’être rassurés. Marine Le Pen les rassure, ce qui n’est pas le cas d’Eric Zemmour et de ses excès et dérapages ».

« Elle est elle-même »

Pour l’ancien militant de Debout la France, qui a rejoint en 2017 un RN « très différent des caricatures qui en étaient faites », Marine Le Pen est « mieux armée » qu’il y a cinq ans pour atteindre le pouvoir : depuis son échec en 2017, « elle a travaillé à cette présidentielle. Elle est véritablement elle-même dans cette campagne. Les gens ont l’impression de la découvrir, mais cette sérénité, cette quiétude, elle les a toujours eues. Moi qui la côtoie au quotidien, je peux vous dire que c’est quelqu’un d’extrêmement humain, à l’écoute. Emmanuel Macron n’a pas ce même rapport avec les gens, c’est un euphémisme. »

Quant à ses propres relations avec Jean Rottner, à la Région, Laurent Jacobelli déclare : « Il a une manière très peu démocratique, joue avec le règlement intérieur quand ça l’arrange. Mais nous ne lâcherons jamais rien. On est en vrai désaccord avec lui, mais c’est la richesse du débat démocratique. Nous n’adhérons pas au consensus mou qui règne dans l’assemblée. »

L. F.