Laurence Robert-Dehault candidate à sa réélection
Elue à l’assemblée départementale en 2015, la nouvelle responsable du Rassemblement national pour la Haute-Marne fait équipe avec Michel Karakula, retraité de la police nationale.
Elle est la seule des quatre élus RN de 2015 à se représenter sous l’étiquette du mouvement, dont elle est d’ailleurs la nouvelle référente départementale. Il y a six ans, Laurence Robert-Dehault faisait équipe avec Luc Hispart, alors maire délégué de Braucourt. Aujourd’hui, celui qui n’est plus membre du groupe RN est de nouveau candidat comme indépendant, tandis que la responsable politique domiciliée à Louvemont se présente aux élections départementales en binôme avec Michel Karakula.
« Nous voulons inverser la courbe démographique du département », expose Laurence Robert-Dehault. « C’est la base pour repartir dans un cercle vertueux. En faisant venir des investisseurs, en luttant contre la désertification médicale – trouver des médecins, c’est comme pour trouver des entreprises, c’est un vrai métier -, nous ferons venir des habitants. » Pour la conseillère départementale sortante du canton de Saint-Dizier 1, c’est vers cet objectif que doit tendre le Conseil départemental, plutôt que d’investir de l’argent dans des « projets pharaoniques comme Animal Explora ».
« Voix des invisibles »
L’élue estime également que les politiques « ne prennent pas assez en compte les anciens et ceux que Marine Le Pen appelle les “invisibles” et dont nous voulons être la voix. »
Déplorant des « relations uniquement conflictuelles » entre la majorité et ses oppositions durant ces six dernières années, Laurence Robert-Dehault assure : « Si nous sommes en majorité, nous écouterons les oppositions, qui ont été méprisées de façon inacceptable. »
Son binôme, Michel Karakula, « né à Saint-Dizier », est un fonctionnaire de police à la retraite, qui est candidat pour la première fois. « Je me présente pour défendre les intérêts de la Haute-Marne, notamment contre la désertification médicale », explique-t-il. « Je donnerai également mon avis sur les questions de sécurité. J’avais, avec mon commissaire, mis en place la police de proximité à Vitry-le-François par le biais d’associations de jeunes. Se rapprocher de la jeunesse, c’est très important. »
L. F.