L’association du Val d’Ornel se remet en ordre de marche
COMMERCE. L’association de commerçants du Val d’Ornel reprend du service, avec un nouveau bureau et beaucoup d’ambition.
La structure existe depuis plusieurs dizaines d’années, mais a connu différentes périodes de sommeil profond : l’association de commerçants du Val d’Ornel espère y mettre un terme, avec un nouveau bureau et de nouvelles ambitions. La zone du Val d’Ornel, pour trois-quarts à Bettancourt-la-Ferrée, un quart à Saint-Dizier, a la particularité d’être à la fois commerciale, artisanale et industrielle. De ce fait, l’association regroupe des profils et métiers bien différents, amenés à mieux travailler ensemble. C’est en tout cas le premier souhait des nouvelles têtes de proue de l’association, réunies et élues le 1er février dernier. « Depuis quelques mois, on a voulu restructurer l’association et faire quelque chose de sérieux », indique Jean-Baptiste Perrier, directeur de l’entreprise Perrier et élu vice-président de l’association, qui précise avoir poursuivi les échanges « avec le noyau dur » pendant les deux ans de crise sanitaire, bien qu’aucun événement public n’ait été organisé.
Pour le moment, 25 adhérents
« Nous avons de grosses ambitions », appuie Bruno Guerin, directeur des sites Tout faire Matériaux Magisson de Bettancourt, Longeville-en-Barrois et Vaucouleurs, élu président de l’association du Val d’Ornel. « L’association n’est pas que commerciale, on veut se structurer pour que tout le monde travaille ensemble en bonne intelligence. » « Se structurer », d’abord au Val d’Ornel, avant de solliciter dans un deuxième temps les deux associations « amies » que sont les Vitrines et le Chêne Saint-Amand, elles aussi en profonde restructuration.
Aujourd’hui, l’association du Val d’Ornel compte 25 adhérents. A la question de savoir combien le président compte attirer de nouveaux membres, il répond, « tous ». A savoir, quelques 90 entreprises recensées par Dominique Laurent, maire de Bettancourt et vice-président de l’Agglomération Saint-Dizier, Der et Blaise en charge des Espaces commerciaux et industriels. Pour Bruno Guerin, le premier magistrat a été « un fédérateur », bien au fait de la situation économique locale et désireux de voir l’association repartir du bon pied.
A moyen terme, l’association veut créer « une dynamique de vie », selon les mots de Jean-Baptiste Perrier. Lui et les membres du bureau, nouveaux ou anciens comme les fidèles Cora ou Mc’Donalds, doivent chacun démarcher les entreprises de la zone pour fédérer avec la prochaine réunion de bureau le 1er mars. Avec objectif d’organiser un premier événement au printemps.
N. F.