L’armistice, un devoir de mémoire
La commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918 a eu lieu samedi, au cimetière d’Ancerville, par un vent frisquet et sous des nuages annonciateurs de pluie, en présence des pompiers et JSP (jeunes sapeurs-pompiers), des représentants de l’armée et des établissements scolaires, des élus et du public. Les sonneries protocolaires, jouées par l’Amicale ancervilloise, ont rythmé la cérémonie. Un hommage a tout d’abord été rendu devant le monument aux morts des soldats de la guerre de 1870 puis devant deux tombes restaurées par le Souvenir français sous l’égide de son président, Jean-Noël Fournier. Le maire, Jean-Louis Canova, a lu le discours élaboré par Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et de Patricia Mirallès, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la mémoire. Ensuite, les CMJ (conseil municipal des jeunes) ont accompagné Yvon Vannerot, président du comité local de la Fnaca, dans sa lecture de la missive de l’Ufac (Union française des associations de combattants) délivrant un message fort : « Aujourd’hui, la guerre est de retour en Europe, on y retrouve des ingrédients de la Grande Guerre, tels que les tranchées qui figent le front et le rôle déterminant de l’artillerie ». Guidés par l’élue Marie-Christine Kitynski, les CMJ ont rendu hommage aux Poilus de la Grande Guerre avec le poème d’Arthur Rimbaud, le Dormeur du Val : « Il dort dans le soleil (sic), il a deux trous rouges au côté droit ».