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L’archéologie, c’est aussi dans les placards !

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Les fouilles archéologiques menées dans les placards de la rédaction ont mis au jour quelques pépites technologiques…

A partir du 12 janvier, les 6e de la classe archéologie d’Anne-Frank proposent, aux Fuseaux, une exposition originale et non dénuée d’humour, puisqu’ils ont fouillé… les placards de leur collège et de leurs maisons à la recherche d’objet du passé qu’ils ne connaissaient pas. Nous avons décidé de les imiter, en exhumant quelques pépites de notre agence.

La classe archéologie du collège Anne-Frank fête ses 10 ans ! Pour l’occasion, les élèves de 6e ont mis sur pied une exposition inattendue. Alors qu’on les aurait plutôt imaginés une truelle à la main, grattant le sol à la recherche de trésors mérovingiens, c’est dans les placards de leur collège et de leurs maisons, que les archéologues en herbe ont fouillé. Et ils en ont extrait tout un tas d’objets du quotidien qu’ils ne connaissaient pas : minitel, appareil de lecture de diapositives, ancien téléphone fixe…

A la rédaction, cette initiative originale nous a donné une idée : aller, nous aussi, fouiller notre cave et notre grenier à la recherche de ces objets que les moins de 20 ans (voire beaucoup plus), ne peuvent pas connaître. Et on n’a pas été déçus !

Répondeur à cassettes et minitel

C’est bien évidemment dans le domaine technologique que nos découvertes ont été les plus belles, notamment sur les outils de communication. Outre des téléphones portables d’un autre âge (Nokia ou Blackberry), nos fouilles nous ont permis de remonter un peu plus le temps et de mettre au jour un minitel du début des années 1990, un téléphone fixe Matra communication Déclic de 1989 (avec un clavier à touches, on n’est quand même pas si vieux !) et un répondeur France Télécom Fidelis 6300, avec deux cassettes pour enregistrer les messages et les annonces !

De la machine à écrire au premier iMac, l’archéologie technologique

Rédaction oblige, nous avons aussi mis la main sur plusieurs équipements d’écriture et d’impression, dont certains remontent tout de même à plus de 60 ans. Comme cette machine à écrire mécanique Olivetti 82 diaspron, conçue en Italie en 1959. Ou les deux machines à écrire, électriques cette fois, Olympia ES 100 des années 1970 et Xerox 6015 Memorywriter de 1985. Des outils de plusieurs kilos chacun, rapidement remplacés par le premier iMac G3 (celui avec la coque arrière bleue), produit entre 1998 et 2003, dont nous avons aussi retrouvé un exemplaire. On n’oubliera pas non plus de vous présenter la Citizen 120D+, une imprimante matricielle à aiguilles de 1993… Collector !

Disquettes, annuaire et cartes routières

Les fouilles menées dans notre rédaction nous ont permis de (re)découvrir tout un tas de petits matériels aujourd’hui bien obsolètes : des disquettes (3 pouces et demi et 5 pouces un quart (exhumée d’un vieux Victor PC II de 1986), des pellicules photos argentiques, des CD et DVD réinscriptibles et même une cassette VHS. Le tout accompagné d’un vieil annuaire (Pages blanches et jaunes) et d’une carte routière (pour les plus jeunes, c’est ce que vos grands-parents utilisaient avant le GPS pour trouver leur chemin). Et de faire ce constat : hormis l’imprimante, absolument tous les objets que nous avons trouvés tiennent aujourd’hui… dans un smartphone.

P.-J. P.

pj.prieur@jhm.fr

La classe archéo a 10 ans

C’est en 2013, que la première classe archéologie a vu le jour à Saint-Dizier, au collège Anne-Frank, sous l’impulsion de Laurent Bastien, enseignant en Histoire-Géographie, et de Caroline Duhalde, à l’époque principale de l’établissement. La Ville, alors pleinement investie dans le domaine, avec le lancement quelques années plus tôt des fouilles du site des Crassées, saute sur l’opportunité d’ouvrir cette première classe archéologie de l’académie, et de la région. Il n’y en avait même que cinq en France…

Grâce à un partenariat avec l’Inrap, les élèves de cette option accueillent régulièrement différents professionnels, dont Raphaël Durost et Stéphanie Desbrosse-Degobertière, les deux archéologues en charge du site des Crassées. Des visites de sites historiques et musées, des chantiers de fouilles et des expositions sont également mis en place régulièrement. Aujourd’hui, deux autres classes ont été ouvertes au collège Ortiz et au lycée Saint-Exupéry.

Cette nouvelle exposition est visible aux Fuseaux, du 12 janvier au 13 mars, du lundi au vendredi en autonomie, sur réservation au 06.34.78.02.32, les mercredis à 14 h (sauf vacances scolaires), pour une visite guidée par les élèves (sur réservation au 06.34.78.02.32) et librement, les soirs de spectacles.

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