L’année démarre fort pour Charles Milesi

La reprise des principaux championnats d’endurance se fera de manière remarquée, samedi 27 janvier, à l’occasion des 24 Heures de Daytona (Floride). Le natif de Haute-Marne, Charles Milesi, délaissera momentanément Alpine pour concourir en catégorie LMP2, au sein du TDS Racing.

Le championnat américain d’endurance (IMSA) démarre tambour battant : la saison des grandes courses d’endurance est ouverte, comme le veut désormais la tradition, par les mythiques 24 Heures de Daytona (départ 19 h 40, heure française), situé en Floride, ce samedi 27 janvier.

Le plateau réunira une soixantaine de voitures, à parts à peu près égales entre les prototypes (Hypercar ou GTP outre-Atlantique) et les GTD (comprenez Grand Tourisme Daytona, des voitures dérivées de modèles de série).

Charles Milesi sera de la partie en guise d’une grande mise en jambes pour un des plus grands double-tour d’horloge du monde. Il concourra en catégorie LMP2, comme en WEC la saison dernière. Mais cette fois, il délaissera Alpine (qui prépare son grand retour en Hypercar en Mondial).

Sous les couleurs du TDS Racing, il fera équipe avec non pas deux mais trois pilotes : Mikkel Jensen (engagé chez Peugeot en WEC), Steven Thomas et Hunter McElrea.

Le circuit de Daytona emprunte en partie l’ovale utilisé pour les courses de Nascar et possède une section sinueuse et très technique en son sein. Une bonne qualification n’est pas nécessairement déterminante sur une course aussi longue. Mais elle garantit au moins, en cas de bon départ, de ne pas perdre trop de temps au sein du peloton.

Une belle 6e place pour Charles Milesi

Et les qualifications, justement, ont été plutôt bien menées : le quatuor de l’Oreca N°11 a pris part au Roar Before 24, une salve d’essais déterminant l’ordre de la grille de départ.

Sur un plateau comptant treize LMP2, Charles Milesi et ses équipiers se sont finalement qualifiés au 6e rang, soit une place en milieu de peloton. Ils ont concédé une bonne seconde à la United Autosport auteure de la pole position, une équipe parmi les pointures de la catégorie.

Cette place sur la grille reste correcte, mais il y aura encore la course à affronter : d’une part, se préparer aux casses ou pépins mécaniques inhérents à une course aussi longue ; d’une autre, avoir une stratégie bien élaborée sur tous les relais ; et enfin, gérer le trafic.

Les LMP2 auront ceci de particulier qu’elles devront à la fois se dédoubler des GTD, bien moins rapides, mais aussi regarder dans leurs rétroviseurs : les GTP, parmi lesquels roulent Acura (succursale américaine de Honda), Cadillac, Porsche et BMW, arriveront à grande vitesse et probablement en bagarre.

Pour Charles Milesi, ces 24 Heures de Daytona seront donc un gros test grandeur nature, avant que le Mondial ne démarre, en mars. Avec, forcément, les esprits tournés vers les 24 Heures du Mans, en juin prochain.

Bastien Dauby

b.dauby@jhm.fr