Vidéo. Depuis 20 ans, un Langrois illumine sa maison… et le quartier des Roises à Noël
Sa maison devient un festival de lumières à l’approche de Noël. On stoppe la voiture pour admirer une scénographie pétillante que Claude Okonski fait évoluer chaque année. Voilà 20 ans que ce fils d’un légionnaire pas facile « fait plaisir » aux enfants… et savoure lui-même.
« J’essaie de faire une nouveauté tous les ans ». Cette année, Claude Okonski a placé un poupon dans sa chaise auprès du Père Noël et de la Mère Noël, faisant naître une famille. Vingt ans qu’il crée une scénographie lumineuse dans le jardin de sa maison, également savamment éclairée. « J’ai commencé petit parce que ça coûte ».
Dès début novembre, il s’attèle à cette métamorphose. Alors certes, « pas tous les jours », inenvisageable de grimper sur le toit quand il est glissant… mais tout de même, au total, ce sont à peu près quinze jours pleins qui sont gloutonnés pour « faire plaisir » aux enfants… dans les rangs desquels il convient qu’il se compte. Fils d’un légionnaire « pas facile », Claude affiche une personnalité au carré… dont le cœur fond devant tout le monde en fin d’année.
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La débrouille commande pour Noël
« Il faut avoir recours au système D ». Claude Okonski rivalise d’imagination pour inventer son théâtre de Noël en minimisant la dépense. Toute l’année, il écume les Emmaüs, les discounters, les vide-greniers, les déchetteries… Ici, il a sublimé une échelle de lits superposés, là, il a peint des cannes, une luge en bois… C’est toujours la débrouille qui prévaut… et le travail.
Aujourd’hui, une centaine de sujets décoratifs habitent son jardin, habillé de lumières qui clignotent grâce à un entrelacs de branchements IP44 qui serpentent au sol, chacune bat à son rythme, au pied de sa maison dont le toit ruisselle de glaçons blancs réfléchissants. Même la fenêtre de la chambre d’ami est une féérie.
« Les voitures s’arrêtent ». Claude en conçoit une petite fierté, même si, flambée des prix de l’énergie oblige, la saveur dure moins longtemps cette année. Il a en effet rapetissé le créneau horaire pendant lequel son théâtre de Noël brille de mille feux. Uniquement en LED, et en mettant les appareils ménagers au repos. Reste que sa maison est toujours la plus belle des Roises. Claude en convient, il est alors le roi du quartier. Et, surtout, le papi adoré de Noëlya et d’Éléanne.
Fabienne Ausserre
f.ausserre@jhm.fr