Langres : le bilan contrasté des usagers
A Langres, les usagers ne se montrent pas trop critiques envers la SNCF, voyant même certaines améliorations depuis quelques semaines. Le point le plus noir, l’accès aux principales gares, est compensé par l’essor des navettes de Transport à la demande (TAD).
A Langres, le principal problème rencontré par les usagers du train, depuis plusieurs années désormais, réside dans les conditions d’accès à la gare. Qu’il s’agisse des personnes à mobilité réduite (PMR), pour lesquelles l’accessibilité demeure délicate, ou du transport à la suite de la drastique restriction de la boucle de la ligne urbaine de transports jusqu’à la gare (réduite au début de la matinée et à la fin de soirée). En lieu et place, le Transport à la demande (TAD) a été renforcé, avec la promesse d’une navette systématique dès une heure après la demande.
Sur ce dernier point, Sylvie Baudot, vice-présidente du Pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) du Pays de Langres, en charge de la compétence Transports et de la plate-forme Linggo, relève que le TAD à l’heure « n’est en place que depuis la rentrée de septembre ». A ses yeux, il est donc prématuré de dresser un bilan, mais elle relève que son utilisation semble s’accroître au fil des semaines. De la même manière, la navette spécifiquement mise en place pour la gare de Culmont-Chalindrey a su rencontrer son public : « Nous avons effectué une bonne année. On est passé de deux à trois navettes, avec une nouvelle desserte à 13 h 30, répondant à un besoin. On voit tout de même un retour du train, quand bien même il y a eu beaucoup, ces derniers mois, de trains supprimés et de travaux. Cela a tout de même été la galère au niveau de la SNCF… ».
Les premiers concernés, les usagers, dressent un bilan plus mesuré. Interrogé ce mardi 24 janvier sur les quais, François, de Langres, prend le train de temps à autre. « Dans l’ensemble, je n’ai eu qu’une seule fois un problème, il y a deux ou trois ans, à l’occasion d’un voyage à Paris, avec un incident technique. Pour le reste, j’ai l’impression qu’il y a eu une amélioration ces dernières semaines. En décembre, je suis allé à Metz, et je n’avais guère de trains disponibles. Là, je retourne à Metz et j’ai eu le choix entre davantage de dessertes ». Habitant à Haute-Amance, François était, quant à lui, venu réserver un aller-retour pour Paris : « Je n’ai jamais rencontré de problème pour l’instant. Je changerai peut-être d’avis demain (Ndlr : aujourd’hui) si les choses se passent mal ! ».
N. C.