La transfo du Plat’ho en quête de locaux
Créée en début d’année 2020, l’association La transfo du Plat’ho, qui souhaite mettre sur pied une entreprise de transformation de fruits et légumes en s’appuyant sur du personnel en situation de handicap fait face à un problème qui freine son élan. Il s’agit de la recherche d’un local pour installer sur futur laboratoire, un élément incontournable pour pouvoir se lancer.
Respectivement président et trésorier de La transfo du Plat’ho, Marc Debret et Dominique Chignardet font actuellement face, comme le reste des membres de l’association, à une sorte d’impasse. Celle-ci prend la forme de difficultés pour la structure qui veut mettre en place un laboratoire de transformation de fruits et légumes. Le local reste à dénicher pour que l’aventure puisse se concrétiser.
« Pour le moment, les locaux qui nous ont été proposés ne correspondent pas à ce que nous cherchons notamment par rapport au coût ou à la surface » , reconnaît le président de la transfo du Plat’ho. Pour autant, Marc Debret ne désespère pas de trouver prochainement quelque chose. « Dans l’idéal, il faudrait une surface de 200 m2 car, outre le laboratoire, il faut surtout de la place pour les stocks lorsque les fruits et légumes arrivent mais aussi pour les ranger avant qu’ils ne repartent », explique le président.
L’association qui « ne dispose pas encore de fonds propres et, de fait, n’a pas encore de budget pour louer quelque chose » espère pouvoir dans un premier temps « trouver un propriétaire qui accepterait de (lui) mettre à disposition un local le temps que l’activité se lance afin qu'(elle) puisse ensuite verser un loyer ou même peut-être envisager un achat » .
Une action, source de relance
A défaut d’avoir pour l’heure trouver un bâtiment où s’installer, la transfo du Plat’ho n’en poursuit pas moins osn travail de préparation. Une démarche qui a trouvé un écho positif puisque l’association s’est vue attribuer un prix dans le cadre de France relance et va bénéficier pour les trois années à venir de subventionnement.
Ces fonds, qui s’élèvent en cumulé à 30 000 €, vont notamment servir pour l’étude de faisabilité. Une étape nécessaire pour affiner le dimensionnement du projet et passer dans une phase plus concrète. Par ailleurs, l’association envisage aussi rapidement de lancer une enquête auprès des producteurs locaux « afin de mieux connaître leurs besoins par rapport à la transformation de leurs produits invendus » .
Les prochains mois devraient être chargés pour l’association car outre le fait de trouver un local, « si possible à Langres ou à toute proximité pour des raisons pratiques », la transfo du Plat’ho veut se mettre en ordre de marche et fédérer autour de son projet pour pouvoir « entrer en production lors du second semestre 2022 ». Afin que les invendus alimentaires trouvent une utilisation mais aussi que des porteurs de handicap puissent avoir un métier stable.
Pierre Gaudiot
p.gaudiot@jhm.fr