Fédérale 2 féminine : Langres-Dijon manque encore de métier
Rhône Sport bat Les Gazelles 12-3
Langres. Non seulement l’horaire était inhabituel (16 h), mais en plus, pour recevoir cette formation de Rhône Sport, le stade Guy-Collin s’était revêtu d’un épais brouillard.
Malgré tout, les supporters étaient venus en nombre pour encourager les filles de Sabine Montenot et Anthony Pelletier. Les visiteuses, dans cette première période, faisaient illusion pendant les cinq premières minutes.
Puis, les Gazelles prenaient le jeu à leur compte et s’installaient dans le camp adverse. Mais dominer n’est pas gagner.
Les Gazelles ne variaient pas assez leur jeu pour véritablement inquiéter les Rhodaniennes.
Au lieu d’envoyer au large les Langro-Dijonnaises s’obstinaient à vouloir passer par le centre, là où elles étaient attendues de pied ferme, si bien qu’au bout des 40 minutes de cette première période, le score était vierge.
L’entame de seconde mi-temps voyait les Gazelles ouvrir la marque sur une pénalité (3-0). Petit à petit, Rhône Sport refaisait surface et venait inquiéter une défense locale bien en place. Après un carton jaune, Langres-Dijon allait payer cash cette faute en encaissant un essai. C’était assez cruel (3-5). Loin de se décourager, les Gazelles tentaient de revenir, mais les visiteuses tenaient bon et venaient même à leur tour dominer les locales qui faisaient beaucoup trop de fautes. Ce qui devait arriver arriva et Rhône Sport assommait les Gazelles avec un 2e essai transformé (3-12).
Ne pas se décourager
Les Gazelles s’inclinent sur un petit score, mais il ne faut pas perdre de vue cette jeune formation de Langres-Dijon arrive du jeu à dix et se retrouve à jouer un échelon plus haut et à quinze. Il ne va pas falloir se décourager, bien au contraire. Les filles ont été trop pénalisées en seconde période. Des pénalités qui coûtent cher, car il s’ensuit une débauche d’énergie pour défendre et tenter de récupérer le ballon.
Tout n’est pas à jeter, loin de là. Elles font face avec courage contre des équipes qui ont l’habitude de ce niveau et surtout du jeu à quinze.
De notre correspondant Gérald Llopis