Langres : à l’assaut du plan rempart
La première phase du plan rempart de six années, débute en avril sur la partie Sous-Murs où de nombreuses brèches sont désormais visibles depuis le débroussaillage des glacis. Ce chantier de 900 000 € TTC demandera une année de travail.
Le président du Conseil départemental, Nicolas Lacroix, signait en mairie le 17 février, l’avenant au plan rempart. Il fallait recadrer ce plan dont la convention a été signée en 2018 et dont le budget est passé de 6 millions d’euros à 6,675 millions d’euros.
Ce plan rempart découpé en phase sur six ans sera réévalué en 2024 car l’on sait déjà que ce budget pourra être revu.
A partir d’avril, la première phase va être lancée. Et ce n’est pas la moindre puisqu’il est prévu un chantier d’une année pour un montant de 906 000 € TTC a cela s’ajoute 150 000 € d’achat de pierre pour le chantier. La zone concernée est celle située à Sous-Mur, près du Champ des Sœurs. Les services techniques ont préparé le terrain par un travail de défrichage qui permet désormais de voir l’ampleur des dégâts. Les brèches sont importantes et même les étais, prévus pour limiter les désordres sont totalement délabrés.
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A cet endroit, il y aussi un bastion, qui lui aussi présente des désordres importants. C’est d’ailleurs là que passe une canalisation d’eau pluvial du secteur de la cathédrale qu’il faudra reprendre dans sa totalité. « C’est la partie la plus dégradée du plan rempart », confirme le maire, Anne Cardinal.
Ce chantier va demander un an de travail. Et la Ville envisagerait d’en faire profiter les scolaires par exemple dans un cadre pédagogique afin de découvrir les métiers de la pierre par exemple.
Chantier et études menés de front
En parallèle de ce chantier, les services de la Ville vont lancer les études et instruire les dossiers pour préparer la seconde phase opérationnelle du plan rempart pour l’année 2023. « C’est un gros dossier qui concerne beaucoup de services de la Ville. C’est chronophage mais c’est un dossier de qualité. Cela demande de préparer de nombreux dossiers, pour la Drac, les études, les demandes de travaux », énumère le maire. Et une fois lancé, une réunion hebdomadaire de suivi sur le chantier est prévue.
Ce sont donc deux opérations menées simultanément que devront suivre les services de la Ville avec les études pour préparer l’année N+1 et le chantier en cours.Mais Langres attendait depuis longtemps que la restauration des remparts soit envisagée de manière globale et planifiée, sans dépendre de l’octroi de subventions ou pas. Actuellement, les études pour le chantier 2023 portent sur des brèches entre la tour du Petit Sault et la tour carrée, la porte gallo-romaine et les remparts situées sous la villa Vauban. « Le chantier le plus important concernera la tour Navarre. Il sera mené l’avant dernière année du plan rempart », précise Nicolas Furetés, adjoint en charge du patrimoine.
Ph. L.