Lancement de la vaccination début janvier
La vaccination va pouvoir débuter en Haute-Marne « tout début janvier », expliquent le préfet et l’Agence régionale de santé. Pour la première étape, 2 400 personnes sont prioritaires, à savoir les personnes âgées qui résident dans des établissements.
Alors qu’on annonce les premières vaccinations en Europe et en France dès ce dimanche, en Haute-Marne, il faudra attendre quelques jours supplémentaires. Le calendrier annoncé lundi 21 décembre par le préfet, Joseph Zimet et par Damien Réal, directeur territorial de l’Agence régionale de santé n’est pas modifié. La vaccination en Haute-Marne débutera « dans les tout premiers jours de janvier. » On connaît les personnes prioritaires. Ce sont les personnes âgées résidant dans des établissements : les Ehpad, les unités de soins longue durée, ceux accueillis en soins de suite et de réadaptation. Le public prioritaire rassemble 2 400 personnes âgées accueillies dans 27 structures. Mais la vaccination ne va pas se faire en un claquement de doigts. Damien Réal rappelle la démarche préalable qui peut expliquer l’attente de quelques jours pour le coup d’envoi. « Les familles doivent être informées de la démarche de vaccination mise en œuvre. Puis, il faut organiser les consultations médicales individuelles pour définir si la vaccination est indiquée ou contre-indiquée », précise le directeur de l’ARS.
Ensuite, il faut informer le patient ou sa famille sur les bénéfices de la vaccination et les risques encourus et recueillir le consentement éclairé du patient ou de son responsable légal. Arrive enfin la phase opérationnelle où la vaccination va être organisée établissement par établissement.
Un supercongélateur en janvier
Pour l’instant, le département n’est pas doté de supercongélateur pouvant conserver les vaccins qui doivent être maintenus à – 80°C. Un équipement de ce type-là devrait arriver dans un hôpital du département courant janvier. En attendant, les vaccins pour la Haute-Marne arriveront dans la région chez un « grossiste » équipé puis seront acheminés dans les pharmacies proches des Ehpad où la vaccination sera organisée. Sortis d’un lieu où ils sont conservés à – 80 C°, les vaccins doivent être administrés dans les cinq jours. À noter qu’avec le vaccin Pfizer, deux injections espacées de 21 jours sont nécessaires. Le préfet devrait réunir très prochainement un comité d’orientation, rassemblant les professionnels de santé du département, pour échanger avec eux sur la stratégie vaccinale.