L’American show met de l’ambiance entre les riverains
Décidément, la venue de l’American show à Saint-Dizier a suscité de nombreuses tensions, et ce même entre les habitants de la résidence Parc Sainte-Marie, à côté de laquelle le spectacle se tient.
Le 29 juillet, des membres du conseil syndical avaient rencontré Rachel Blanc, première adjointe, afin de se plaindre du bruit de l’American show, qui se produisait sur le parking de l’ancien Decathlon, avenue du Général-Sarrail. Ils avaient obtenu que la Ville bloque l’entrée de la résidence, qui donne accès à la rue Jean-Jacques Rousseau, le jour même.
Sauf que ce dispositif a surpris, et mécontenté, les riverains de l’immeuble Mélèze, qui n’étaient pas au courant de l’initiative du conseil syndical ; une instance à laquelle ils ne sont pas rattachés car ils disposent de leur propre entité syndicale. « On ne nous a pas demandé notre avis, les sapeurs-pompiers et la police nationale ont été bloqués. En plus, les membres du comité syndical ont un droit de passage sur cet accès, il ne ne leur appartient pas. L’accès appartient aux Mélèzes », explique un copropriétaire.
Qui plus est, le conseil syndical a agit de sa propre initiative, sans recourir officiellement au syndic du Parc Sainte-Marie, qui… est aussi celui des Mélèzes. « Nous avons demandé au syndic qu’il fasse une note d’information pour tous les habitants de la résidence mais il semble qu’il a oublié », confie Michèle Valot, la coprésidente du conseil syndical. Interrogée sur l’absence de demande officielle du syndic pour faire intervenir la Ville, « cela aurait été plus complexe », avoue-t-elle, ajoutant : « il restait d’autres accès, les gens n’ont pas été bloqués ».
Quoi qu’il en soit, en début de semaine, l’accès a été libéré. Il semblerait que ce soit des agents de la Ville qui ont procédé au blocage, puis au déblocage de l’accès, la police municipale affirmant ne pas s’être chargée de cette affaire.
Quant aux nuisances sonores provoquées par l’American show, elles perdurent selon Michèle Valot, qui espère le départ du spectacle sans plus rien attendre de la municipalité. Les riverains des Mélèzes entendent les rugissements des tigres la nuit, sans être dérangés par le spectacle.
Marie-Hélène Degaugue
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