L’alternance, le moyen pour trouver sa voie et un boulot
Formation. Ce 2 juin prochain, la Mission locale et Pôle emploi organisent un job dating alternance. L’occasion de rencontrer les organismes de formation et les employeurs qui recrutent. Plusieurs jeunes ont déjà choisi cette voie. Ils expliquent leur motivation.
La semaine de l’alternance à la Mission locale et à Pôle emploi se poursuit jusqu’au 31 mai prochain avec, en feu d’artifice, un « job dating alternance » le 2 juin, de 9 h à 12 h 30, à la direction territoriale de Pôle emploi (en face d’Aldi) et à la Mission locale. Tous les secteurs et toutes les formations y seront représentés. L’occasion de rencontrer les organismes de formation et les employeurs qui recrutent.
Le statut de l’alternance
En attendant, la Mission locale s’est attachée à informer les jeunes sur les métiers qui recrutent par le biais de l’alternance. Ils ont pu visiter les CFA « académiques » et apprendre tout du statut d’alternant avec la Chambre des métiers. Les premières bases sont l’obtention d’un salaire durant la formation, les vacances au même rythme que tous salariés et les responsabilités.
« De plus en plus de jeunes hautement diplômés sont séduits par l’alternance »
Karine Riner, pour la Mission locale – Espace Métiers, explique aussi que « durant cette semaine de l’alternance, les demandeurs d’emploi apprennent les techniques de recherche d’emplois ». Tout est passé en revue : CV, lettre de motivation, entretien d’embauche et ciblage des entreprises. En fait, une recherche de stage pour l’alternance est totalement similaire à une recherche d’emploi.
Parmi les jeunes intéressés par ce système de l’alternance, Siham a multiplié les emplois depuis son Bac en 2017 : assistante d’éducation, animatrice scolaire, gestionnaire téléphonique… Aujourd’hui, elle a trouvé sa voie avec une formation en gestion de la PME. Mais, elle ne voulait pas retourner à l’école en permanence. L’alternance est, pour elle, un bon intermédiaire entre les bancs de l’école et la vie d’entreprise. Il ira en cours à Dijon et cherche un maître de stage.
D’exemple en exemple
Mathieu a un CAP Electricité en main depuis 2018 puis il a voulu changer en s’orientant vers la sécurité. Aujourd’hui, son projet est plus abouti avec l’envie d’être peintre en bâtiment. L’alternance lui plaît particulièrement pour « mettre un pied dans l’entreprise ». Les cours se dérouleront à Chaumont, au CFA, et il espère trouver un stage à Chaumont également.
Thomas était au lycée Decomble dans l’électricité et il aimerait s’orienter dans la programmation informatique. Avant d’entamer l’alternance, il aimerait obtenir un stage pour valider le projet. Enfin, dernier exemple : Marie Pierre. Elle est déterminée à entrer en cuisine et, comme Thomas, elle recherche un stage pour valider l’idée.
Mettre en réseau
Karine Riner note enfin que « de plus en plus de jeunes hautement diplômés sont séduits par l’alternance ». La Mission locale entre alors dans sa pleine compétence en travaillant avec les demandeurs sur le réseau, sur le bassin d’emploi, sur les entreprises et sur les contacts.
Frédéric Thévenin
Inscription au job dating et pour toutes informations : 06.26.17.42.37 ou 03.25.32.23.00.
Teddy et Sarah
Expérience de parcours en alternance réussie pour Teddy. Après des études de commerce qui n’ont pas abouti, l’école de deuxième chance lui donne une seconde chance et l’oriente vers un CFA de commerce, à Chaumont. Il s’y épanouit totalement et obtiendra un Bac Pro Commerce à l’issue de sa formation. Depuis septembre 2021, il travaille, en alternance donc, à la Clinic du Mobile et il aime particulièrement cumuler théorie en cours et pratique dans l’entreprise. Il peut ainsi appliquer ce qu’il apprend.
A 22 ans, Sarah est armée d’un Bac S, d’un Bac Pro Soins et services à la personne et d’un BTS Services et prestations des secteurs sanitaire et social. Elle s’est inscrite à la Mission locale après son BTS et y a été embauchée en tant que chargée d’accueil et de communication.
Et comme son domaine de prédilection est le digital, la communication et la créativité, elle a estimé « manquer de compétences ». Elle avait envie d’une spécialisation et donc, à la rentrée de septembre, elle va se spécialiser dans une école, à Melun, pendant un an, afin d’obtenir un bachelor. Son lieu d’apprentissage sera la Mission locale. Pour Sarah, l’intérêt est de cumuler une expérience, de travailler, d’avoir un salaire en même temps qu’apprendre et de le mettre en pratique aussitôt ».