L’Ahmaf : la qualité et le service rendu au rendez-vous
Social. Avenant 43 qui porte deux réformes majeures pour la branche de l’aide à domicile, réflexion sur la création d’un local pour le CSE mais aussi activité globale satisfaisante… l’Association haut-marnaise pour l’aide familiale avait du grain à moudre pour son assemblée générale.
Cette année, l’Ahmaf a fait réaliser un audit général qualité par un cabinet spécialisé. Dès qu’il sera finalisé, le président, Yves Vaillant indique qu’il sera présenté en détail au conseil d’administration. De la même manière, « il sera naturellement à disposition des personnes qui souhaitent le consulter au siège de l’Ahmaf », a ajouté le président lors de l’assemblée générale de l’association qui avait lieu vendredi 10 juin à Chaumont. Ce pré-rapport « fait apparaître une satisfaction générale de la qualité et du service rendu (…) Il précise que la gestion administrative, financière et des ressources humaines est satisfaisante à 100 % », a ajouté le président. « Notre association, aujourd’hui forte de 31 salariées est plus que jamais un collaborateur social indispensable (…) »
Toute l’assemblée générale a été traversée par ce sentiment de satisfaction même si les difficultés dans le domaine de l’aide à domicile existent. Mais, l’activité de l’Ahmaf, exposée par la directrice Anne-Lyse Richard, reste soutenue. « Grace à la CAF, les familles qui rencontrent une difficulté passagère peuvent être soutenues par l’Ahmaf et ainsi être accompagnées », a rappelé la directrice qui confirme un retour à la normale en termes d’activités, « 6020.50 heures ont été réalisées dans le cadre de la CAF afin d’aider 93 familles composées de 221 enfants », a détaillé la directrice. Elle avait posé une petite question en ouverture : « combien d’enfants ont été aidés par les TISF ( technicien de l’intervention sociale et familiale) et les AVS (auxilliaires de vie scolaire) de l’association lors de cette année passée ? ». La réponse -il y a eu un gagnant- a été donnée un peu plus tard. « 750 enfants ont eu la chance de voir arriver chez eux le sourire des professionnelles de l’Ahmaf ».
Un moteur pour motiver la personne à se former
Ces salariées de l’association, elles sont 31, ont vu leur convention collective évoluer avec le fameux avenant 42 qui favorise les progressions de carrière, « mesure qui est un moteur pour motiver la personne à se former. »
Le deuxième axe, plus connu, touche à la grille des rémunérations avec une revalorisation de l’ordre de 15 % en moyenne. Cette augmentation de la masse salariale n’est pas sans incidence : ce sera + 145 000 € en 2022. « Les caisses CAF et DSD ont accepté la prise en charge financière de cet avenant », a tenu à préciser Yves Vaillant qui a rappelé les discussions en cours avec le Département.
Le conseil d’administration devra bientôt prendre une décision quant à la réalisation d’un local spécifique à l’usage du comité social et économique qui serait aussi mis à disposition des salariées pendant leur pause. Un architecte s’est penché sur la question et les premiers retours montrent un investissement de 130 000 €. L’association va se pencher sur la faisabilité d’absorber un tel coût ou cherchera d’autres solutions.
C. C.