L’Afpan regarde déjà vers son 26e festival de la photo à Montier-en-Der
Les yeux encore plein d’étoiles du succès de la 25e édition de son Festival international de la photo animalière, l’Afpan prépare déjà l’édition 2023, prévue en novembre. Quelques pistes ont été dévoilées, vendredi 3 mars, lors de l’assemblée générale de l’association.
« Nous voulions que l’année 2022 soit une année remarquable et elle l’a été à tous les points de vue. Nous avons enfin pu fêter le quart de siècle de notre association avec une édition inoubliable. » Vendredi 3 mars, au Pôle socio-culturel de Montier-en-Der, Régis Fournel semblait encore sur un petit nuage, en rappelant le bilan de la 25e édition du Festival international de la photo animalière et de nature, qui s’est tenu du 17 au 20 novembre 2022. Quatre jours qui ont vu défiler 45 511 visiteurs, « une fréquentation quasi historique, puisque l’édition se hisse à la deuxième place des meilleures fréquentations, tout proche de l’édition 2014. »
Parmi les autres faits marquants soulignés par le président de l’Afpan, l’afflux de scolaires – plus de 4 000, un record ! – « augure de belles années pour poursuivre les actions de sensibilisation à l’environnement pour le public jeune ». La présence de trois parrains, d’une centaine de photographes, d’une table ronde animée par Mathieu Ricard, avec Steve McCurry et Jim Brandenburg, un nouveau site d’exposition, des animations inédites… Le succès est incontestable.
Nouveau programmateur, nouvelles thématiques
« Seule ombre au tableau, le résultat comptable est déficitaire », a expliqué Régis Fournel. Un déficit de 89 821 euros auquel l’association s’attendait plus ou moins. « Nous avons engagé des dépenses exceptionnelles pour faire de ces 25 ans une édition inoubliable : 27 invités au lieu de dix habituellement, des projets photographiques innovants, des animations nombreuses… Sans oublier l’inflation que nous n’avions pas complètement anticipé », ont expliqué le président et sa trésorière, Martine Girard. Mais pas d’inquiétude, les résultats excédentaires des trois années précédentes compensent largement ce déficit.
De quoi voir sereinement se profiler l’édition 2023. Une 26e édition marquée, en interne, par un changement important : Maud Potier, en charge notamment de la programmation depuis 16 ans, a pris son envol, et sera remplacée par Thomas Akremann, ce lundi 6 mars. Dès la fin du mois, il devra sélectionner une centaine de photographes parmi les 250 dossiers reçus (33 de plus qu’en 2022), qui exposeront en novembre prochain. Avec une nouveauté : il n’y aura plus un, mais deux thèmes, chaque année : un autour de la biodiversité, la marque de fabrique du festival, et un sur une région ou un pays à l’honneur. En 2023, il s’agira de “Forêts et peuples du Nouveau Monde (Amazonie et Colombie Britannique)”. On a déjà hâte !
P.-J. P.